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Le blog de Hervé Villard Njiélé

actualite

Mtn élite one: Le duel Union-Astres tient ses promesses

26 Mars 2012, 17:38pm

Publié par Hervé Villard

 

union-doualaLes amoureux du ballon rond ont été  gratifiés d’une véritable rencontre de football, pendant le match qui opposait Union de Doula à Astres de Douala. C’était  au stade omnisports de Bépanda  hier, lors de la 10ème journée de la Mtn élite one.
 
«La rencontre de cet après midi était un match formidable. C’était un véritable match de football, la rencontre était enlevée. Depuis le début de ce championnat je ne pense pas avoir assisté à une rencontre d’une si haute facture.»

Cette déclaration d’un spectateur, r présent au stade omnisports de Bépanda hier après midi, traduit à suffisance le sentiment qui a animé tous ceux qui ont effectué le déplacement du stade omnisports de Bépanda hier.

Malgré la défaite des Astres de Douala (1-2) face au Union, tous les spectateurs ont été satisfaits de la rencontre. Car, il y avait du jeu, de l’agressivité, des actions, des buts et surtout du suspens.

 Même les journalistes  et chroniqueurs sportifs ont été  séduits par ce spectacle. «Si toutes les rencontres étaient comme celle qui a opposé Union à Astres cet après midi, je suis sur que le public reviendra au stade ».  a commenté un journaliste épris par la qualité du spectacle à la sortie du stade.
C’est que, les deux frères ennemis ne se sont pas fait de cadeau durant cette rencontre.   Ils ont  joués, ils ont fait usage des atouts qu’ils disposent  pour rendre cette rencontre aussi mémorable.

 Dès l’entame de la rencontre, ce sont les Astres de Douala qui s’affirment leurs ambitions. Très tôt, ils ouvrent la marque et donnent le ton dans cette  rencontre qui vient à peine de débuter. Sur une belle phase de jeu  des brésiliens de Bépanda,  Dourwe(19) bien partie dans le dos de la défense des Nassaras kamakaï surprend le portier  Moumine kassoure, d’un lobe. Et inscrit le premier de la rencontre à la 3ème minute. La rencontre s’enflamme, l’animation dans les gradins gagne aussi en intensité.
Sur le stade,  Union de Douala qui veut rétablir le retard pêche par un manque d’agressivité et par des maladresses. Mais la véritable occasion intervient à la 43ème minute suite à une belle phase de jeu. Ashou Tambe(11) manque d’établir l’équilibre. Servi dans la surface de réparation par Ekane Ngah(4), son tir que l’on croyait au fond des filets rebondit sur le montant droit des buts gardés par Ngome Lawrence.

Les supporters des Nassaras débout sont dans tous leurs états. Et regrettent amèrement cette occasion de but manquée. C’est sur ce score d’un but à zéro que les deux équipes vont regagner les vestiaires.
A la reprise, le match qui était un peu timide au début débute sur des chapeaux de roue. Requinqués, les poulains de Bonaventure Djonkep multiplient des actions offensives. La balle qui les fuyait pendant la première manche semble leur coller au pied. Ekane( 4) Ngah,Joel Babanda(10) Ashu Tambe(11),Yon Loa Martin(2),Moundi Djengue(13) et Monkam  Arnaud (7) s’illustrent d’avantage, par leur maitrise de balle et leur dribles exceptionnels.  Ce qui permet de rétablir l’équilibre très rapidement. Bien servi par Yon Loa, Babanada Joël présent dans la surface de réparation, envoie le gardien d’Astres chercher le ballon dans ces filets (51ème).

Quelques minutes plus tard, le même Babanda manque de saler l’addition. Seul face au gardien de but, Ngome Lawrence, il manque sa frappe. 
 Comme une réponse du Berger à la bergère, Astres de Douala passe aussi à coté de l’inscription d’un second but à la 13ème minute. Sur une belle action offensive menée par les poulains de Clément Nzéko, Dorwoue qui a inscrit le premier but des Astres de Douala voit son coup de tête échoué sur le poteau. Ceci au grand dam des supporter des Astres.

Dans le cours du jeu, l’Union de Douala inscrit son second but. Ashuw Tambe(11)  bénéficie d’un ballon du coté droit. Apres avoir semé son vis-à-vis, il fait un centre que Arnaud Monkam que le coach voulait remplacer dévie dans les filets. Les fans des nassaras sont débout et, exultent de joie.
Malgré l’intensité et des nombreuses actions de but qui vont animer la fin de la rencontre, le score va rester inchangé. Union de Douala dont la dernière victoire sur Astre de Douala remonte en 2008 vient de briser le signe d’invincibilité.
 
Hervé Villard Njiélé

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Interview: «Le code électoral, c’est un peu le centre nerveux du système électoral »

23 Mars 2012, 11:44am

Publié par Hervé Villard

 
Abanda kpama
« Le code électoral, c’est un peu le centre 
nerveux du système électoral »
Abanda-kpama.-president-du-Manidem-gif.gif
Rencontré après la conférence de presse organisée
Sur la mise sur pied d’un code électoral unique, Abanda Kpama le président du Manidem revient ici sur l’importance de cette procédure.

 L’objectif de la conférence de ce jour portait sur la mise sur pied d’un code électoral unique et consensuel. Pourquoi ce code électoral ?

Le code électoral, c’est un peu le centre nerveux du système électoral. Nous avons fait un combat pour la refonte  parce que, rien ne pouvait se faire sans un fichier crédible. Nous avons aussi obtenu les inscriptions biométriques pour que,  on n’évite  les doublons, les triplons et tout ce qu’on a vu pendant les dernières élections présidentielles de 2011.
Nous sommes maintenant sur le code électoral, qui est la moelle épinière du système électoral. Parce que, c’est lui qui définit la manière, donc le pouvoir est dévolu. Au constat de ce qui se passe actuellement au Cameroun, nous avons tiré la conclusion que, si on maintient les choses en l’état, nous aurons ce que nous voyons. Une assemblée ou se trouvent seulement quinze femmes sur cent quatre vingt députés. Où il y a aucun jeune, aucun paysan pauvre, aucun  petit employé.
 Donc, nous avons pensé qu’il faut insister sur un code électoral, qui sera débattu par les principale force politique et sociale du pays, afin qu’on arrive à un consensus sur,  Comment  le pouvoir doit être dévolu. L’objectif c’est que, il faut que tous ceux qui sont élus au niveau municipal, au niveau sénatorial, dans les états majors des sociétés publiques, soient représentatifs de toute la population camerounaise.
 Il n’est pas normal que, seulement une minorité se retrouve dans les exécutifs communaux, dans  les assemblés et dans les entreprises publiques.
 
 Le code électoral unique et consensuel que  vous réclamez aujourd’hui se déroule au moment où l’Etat a engagé la refonte sur les listes électorales et le processus d’inscription biométrique. Est ce que cela ne va pas perturber le processus qui est enclencher ?
 
Non non ! Ces opérations ne sont pas antinomiques.
En quoi, un débat serein républicain, sur un code électoral démocratique, doit perturber ces opérations ? On peut engager la refonte pendant que, les différentes propositions sur un code électorales démocratiques se déroulent.
Notre souhait est que, en même temps que le pouvoir en place met à la disposition du public son projet, que nous autres de l’opposition, et  les associations de la société civile, mettons aussi en ligne notre débat. De telle sorte que, on arrive après une table ronde, à un code consensuel.
Donc, les deux choses ne sont pas antinomiques. On ne peut pas  parce qu’on a reçu la refonte et les inscriptions biométrique, abandonner,  faire l’impasse sur ce qui constitue l’essentiel du processus électoral.
Vous évoquiez dans  votre propos liminaire que  les élections municipales et législatives ne pourront pas se dérouler au mois de juin ou de juillet quelles arguments possédez-vous ?
 
 C’est d’abord la technique. La biométrie exige d’une part, que l’on forme un certains nombre de compatriotes, à l’utilisation de cette technologie. Il faut déjà sélectionner le ou les cabinets qui vont déjà l’installer. Par ailleurs, il faut que,  pour des raisons de crédibilité, que des partenaires au processus électorales, aient accès à tous les verrous qui permettent de le sécuriser.
 Donc, vous voyez que,  c’est une opération qui d’après le conseil électoral, ne prendra pas moins de  six mois.
Maintenant, une fois que cela sera fait, il faudra que le chef de l’Etat, selon les prérogatives qui sont les siennes, convoque le corps électoral.
 Mais, comme nous aurions débordé de la période légal que prévoit la constitution, Il est normal  qu’une loi permette la prolongation du mandat des députés actuels.
Pour nous, le mandat peut être prorogé de six mois comme de douze mois. Nous ne sommes pas gênés en ce sens que, notre priorité n’est pas que les élections aient lieu à tout prix à une date quelconque. Mais, qu’au moment où ses élections auront lieu, qu’on ait remplis toutes les conditions.
Pour que, autant sur la plan technique que sur le plan politique, qu’on ait des élections crédibles et transparentes, qui feront que, les camerounais d’une part iront voter. Car, si les camerounais ont le sentiment que tout se passe bien, ils iront massivement s’inscrire et voter.
Deuxièmement que ceux qui seront votés, aient la lisibilité que leur vote a été transparent et crédible.
 ce que nous apprenons, c’est que, le mandat des députés sera effectivement prorogé. Nous n’avons aucune objection par rapport à ça.
Nous pensons aussi qu’il faut, qu’on prenne le temps nécessaire pour choisir un cabinet, qui mettra en place la biométrie. Qu’on y associe des Camerounais et que, les autres acteurs du processus électoral, soient impliqués dans la mise en place de cette biométrie.
 
Qui accompagne le Manidem dans ce combat ? Etes-vous seuls ?
 
Non ! Nous ne sommes pas seuls. Si vous avez bien lu vos confrères, vous avez vu une déclaration de la plate forme de la société civile, que dirige Hilaire Kamga. Je ne vous cacherai pas que, Hilaire Kamga et moi nous nous sommes concertés, il ya quelques temps, par rapport à l’importance du code électoral, dans le processus électorale.
Et, nous sommes tombés d’accord que, eux de la société civile, avaient le devoir de mener ce combat et que nous, des partis politiques, nous devons faire de même.   Par rapport aux partis politiques, nous avons une forme de convergence avec certains partis politiques de l’opposition. Avec lesquelles, nous travaillons pour que, ce problème de code électoral, devienne réellement le combat phare pour l’amélioration du processus électoral.
Parmi ces partis, nous avons l’Udc (Union démocratique du Cameroun de Hibrahim Ndam Njoya avec qui, nous avons parlé de ce problème. Je peux également vous citer l’Upa de Hilaire Kamgang, avec qui, on a travaillé par rapport à ça.
Il ya  également une branche de l’Upc aussi, l’upc des fidèles. Déjà, tous ceux-là, ont souscrit à cette démarche.
Nous continuons de ratisser pour que, le nombre de partie qui s’intéresse à cette affaire soit large. Nous constatons que, certains partis, notamment ceux représentés à l’assemblée nationale, ont une démarche  plutôt solitaire. Nous déplorons mais, nous ne nous décourageons pas  par rapport à cet objectif central, qui est qu’on obtienne un débat national sur le code électoral et qu’au bout du compte on ait un code électoral consensuel.
Jusqu’où le Manidem est prêt à aller pour que le code électoral unique et consensuel soit une réalité ?
Comme d’habitude,  Le manidem impulse les luttes, le Manidem donne le ton, le Manidem sensibilise, le Manidem se met  en mouvement.  Donc Au fur et à mesure que la sensibilisation prendra, que les medias feront le relais nécessaire, que les autres partenaires  tant de la société civile que des partis politiques comprendront les enjeux, nous, nous nous mettrons en en rend de bataille et nous sommes convaincu que, comme avec la refonte, et l’inscription biométrique, nous aurons la victoire. Nous rassemblons les moyens. Nous sommes entrain de mettre en route nos moyens et ces moyens sont essentiellement politiques.
 
Entretien réalisé par Hervé Villard Njiélé
 

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Politique:Le Manidem reclame un code électoral unique et consensuel.

23 Mars 2012, 11:38am

Publié par Hervé Villard

 

 
 Abanda-Kpama.jpgDurant une conférence  de presse organisée au sein de la permanence de ce parti politique sise à Akwa,hier, les responsables du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance  et la démocratie (Manidem) ont manifesté  leur engagement à lutter pour l’adoption d’un code électoral  unique au Cameroun.
 
«Insatiables !» C’est du moins ce que l’on pourrait  dire des responsables du Manidem, après avoir suivi la conférence de presse qu’ils ont  organisée à Douala hier. Après  la refonte des listes électorales et  l’utilisation de la biométrie dans le processus des inscriptions sur les listes électorales, que ce parti  politique et les autres ont  obtenu du président de la république, après de fortes luttes, ces derniers  réclament une fois de plus l’adoption d’un code électoral consensuel.
Pour les responsables de ce parti politique très engagés sur ce nouveau front, qu’ils déclarent capital pour l’organisation des élections libres et transparentes au Cameroun, rien  ne les empêchera de mener ce combat.  Pour manifester leur engagement à réussir ce nouveau combat qu’ils engagent les responsables du Manidem et les militants de ce parti politique vont procéder ce jour, dans la ville de Douala, à la distribution des  « objectifs du changement », un journal du Manidem qui interpelle les populations à se joindre au  combat que le parti vient d’engager. Selon Charles Fongang le responsable de la communication de ce parti politique, cent milles exemplaires de ce document seront distribués dans la seule ville de Douala aujourd’hui.  
Pour parvenir à l’adoption de ce code électoral   unique  et consensuel, le  Manidem propose que l’on regroupe autour d’une  même table, tous les acteurs de la vie sociale et politique pour un débat égalitaire sur le processus électoral.  De commun accord, que l’on retienne des doléances  des uns et des autres,  que l’on retienne des propositions faites pour enfin constituer un code électoral où, tout le monde aura contribué à sa mise sur pied. Bref, il faut que le code électoral unique qui sera adopté  soit le fruit d’un vaste débat national.
Pour  Abanda Kpama le président du Manidem , le code électoral est  le cœur de cible,  le point focal de tout système  électoral.  C’est le code électoral qui  définit la manière donc  le pouvoir est dévolu. Le système actuel étant inique et injuste, scandaleux aussi. Il faut trouver un nouveau code électoral qui permet à toutes les couches sociales de se représenter dans les  hautes institutions de l’Etat, Dans les instances décisionnelles afin de prendre lui même en main le développement du pays et surtout son propre développement., Afin de résoudre les problèmes qui sont les siens et qu’ils connaissent mieux.
D’après le président du Manidem, le code électoral actuel ne permet pas une égalité de genre dans les institutions de l’Etat.   Il ne donne pas la possibilité aux paysans,  aux ouvriers, aux petits commerçants ou au conducteur de mototaxis  d’entrer au gouvernement ou à l’assemblée nationale ».  Pour preuve, il fait remarquer que l’assemblée nationale ne compte que 15 femmes sur les 180 députes en place. Ce qui n’est pas normal. Pour celui qui pense que le code électoral camerounais est à l’origine de tous ces malaises, il faut qu’un autre code,  un nouveau  code consensuel devant lequel tous les camerounais sont égaux  soit fait afin de mettre fin aux inégalités existantes.
En plus des responsables du Manidem ,  l’Uda , l’Upc des fidèles , l’Udc et la plate forme de la société civile que dirige Hilaire Kamga, sont également engagés dans  le combat de l’adoption du nouveau code électoral Unique et consensuel. Etaient présents à cette conférence de presse, Anicet Ekane, le candidat du Manidem aux dernières élections présidentielles, Abanda Kpama le président du Manidem, les hommes de médias et les adhérents et sympathisants de ce parti politique.
 
hervé Villard Njiélé.

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Douala:Trois personnes tuées par le feu à Bonamoussadi

23 Mars 2012, 11:28am

Publié par Hervé Villard

 
L’incendie s’est déroulé dans la nuit de mercredi àCopie (2) de PICT0174 Jeudi dernier aux environs de 2h 30. Les habitants de la maison qui dormaient ont été surpris par le feu, qui a été sans pitié pour eux.
 
 
Les habitants du quartier  «Terminus Bonamoussadi» à Douala, ont passé une nuit mouvementée mercredi dernier.  Ils ont brusquement été réveillés au milieu de la nuit, par un subit  incendie qui a décimé trois habitants de ce quartier.  Prudence Yassen, âgée de 35 ans, le foeutus d’environ  sept mois qu’elle portait  et Mekem Brandon, son petit garçon âgé de sept ans, ont  tous péri dans le feu qui  s’est attaqué à leur maison, dans la nuit de mercredi dernier. Les riverains qui ont été alertés par les cris de détresse de ces derniers sont arrivés trop tard. Le feu les avait déjà tous tués.
 
Selon des informations recueillies au lieu du malheureux incident sis au quartier « Terminus Bonamoussadi », le feu se serait déclaré aux environs de 2h30, quand tout le monde dormait.
 Subitement réveillée par la chaleur suffocante qu’il y avait dans ses appartements, Prudence Yassen, la victime  n’a pas pu ouvrir la porte pour s’échapper.  Etouffée par la fumée et la chaleur qui se faisaient  insupportables, elle s’est dirigée vers la douche où elle croyait trouver refuge. Mais hélas ! Le feu qui s’est attaqué à toute la maison, l’a trouvé dans se compartiment de la maison et la tué.
  Son fils  Brandon qui a appelé en vain les secours  a lui aussi  finalement rendu l’âme. C’est après avoir stoppé les flammes qui se propageaient dans d’autres domiciles voisins que, les populations riveraines et l’équipe de sapeurs pompiers alertés, ont découvert les corps inertes et calcinés des victimes, gisants au sol.
 
 « On dormait dans la nuit quand on a entendu les cris. Sauvez-moi !sauvez-moi ! Il était environs 3 h. On ne savait pas d’où provenait le cri.
 En plus, on ne s’est pas déranger parce qu’on a cru que c’est son mari qui la bastonnait.  Puisque, celui-ci à l’habitude de le faire. C’est quand on est sorti qu’on a constaté que c’était le feu. » Raconte une riveraine. « A ce moment là, poursuit-elle, on ne pouvait même pas se rapprocher de la porte. Il y avait une chaleur insupportable qui s’y dégageait. On a alerté les gens du quartier et les sapeurs pompiers qui sont venus éteindre le feu. Au moment où on casse la porte, on constate avec désolation que prudence et son fils Brandon sont morts » explique cette riveraine avec tant d’émotion.
 
Sur les lieux du drame hier aux environs de 8h, il n’y avait pas moyen de se frayer un passage. La cité dans laquelle le sinistre s’est déroulé  était pris d’assaut par la foule de curieux, venus se rendre à l’évidence du drame, qui animait déjà les conversations dans ce quartier. Dans le studio qui a subit les affres des flammes, gisaient au sol, parmi les décombres, les corps inertes de Brandon et de sa mère enceinte, soigneusement emballés dans des sacs mortuaires par des sapeurs pompiers.  
Les restes des objets consumés par le feu, étaient dispersés en désordre dans  maison. Parmi ce désordre, on pouvait distinguer, les ustensiles de cuisine brulées, les restes de vêtements, les lits, les meubles brulés. Bref rien dans cette maison, n’a échappé à ces flammes monstrueuses.  Elles ont fait d’une bouchée le toit  et le plafond de ce  studio, d’une chambre, un salon, une douche et une cuisine.
 L’origine des flammes reste inconnue.  Les éléments de la brigade de gendarmerie de Bonamoussadi sont descendus sur les lieux. Une enquête a été ouverte. Au moment de ce drame, le mari de la Prudence  qui est introuvable depuis hier matin, était absent. Au moment où nous  quittions les lieux hier, c’est tout le quartier  Bonamoussadi qui était en émoi.
 
 
Hervé Villard Njiélé

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Union contre Astres : Le match test de Alexandre Bélinga

23 Mars 2012, 11:14am

Publié par Hervé Villard

 

ALEXANDRE-BELINGA.jpg La rencontre qui oppose les Astres de Douala à l’Union sportive de Douala permettra à l’équipe dirigeante des Astres d’évaluer  Alexandre Bélinga, le nouvel entraîneur  qu’elle vient de recruter.

 

 

Si la rencontre qui oppose  l’Union de Douala aux Astres de Douala  est perçue comme la rencontre phare de la 10ème journée du championnat national de première division, cette rencontre est plus qu’un match de football, pour Alexandre Belinga, le nouvel entraîneur des  Astres.

Recruté comme entraîneur principal des brésiliens de Bépanda, en remplacement du coach Justin  Kamgue limogé pour mauvais résultat, il  devra à l’aide de cette rencontre prouver à sa hiérarchie  qui lui a fait confiance qu’elle n’a pas eu tort.  

Au vu de cet enjeu, c’est plus qu’un match de football pour le nouveau coach des Astres, qui a débuté  les entraînements avec ces poulains au lendemain de la signature de son contrat mercredi dernier. Sur le plan psychologique, Bélinga aura fort à faire. Car,   Il va falloir non seulement convaincre l’instance dirigeante de  l’équipe mais aussi, permettre aux supporters des Astres de Douala qui  n’ont plus vu leur équipe gagner,  de savourer une victoire.

Chose qui n’est pas facile, quand on sait qu’en face, le coach Bélinga aura à faire à Bonaventure Djonkep, le coach de l’Union de Douala. Qui, courre lui aussi depuis deux journées après une victoire.

 Après avoir été humilié lors de ses deux derniers déplacements  à la fois  par scorpion de Bé à Garoua (0-1) et par Canon de Yaoundé (1-0),  Union de Douala qui occupe actuellement la 4ème place du championnat national avec 16pts,  a envie de renouer avec la victoire durant ce match.

Les coaches et  les joueurs  des deux équipes tous assoiffés d’une victoire, vont chacun en ce qui le concerne, tout mettre en jeux pour ramener les trois points.

Une Chose qui va d’avantage rendre complexe la rencontre, qui ne se dénouera certainement que sur un détail. L’expérience, la maturité et surtout l’envie de gagner qui animeront les deux équipes, seront certainement des éléments déterminants  pour remporter cette rencontre.  «C’est l’équipe qui aura le plus envie de gagner le match qui le remportera » affirme un technicien de football.  

 

Briser le signe indien

 

Si Alexandre Bélinga va cristalliser toutes les attentions durant ce match, Djonkep Bonaventure sera plus au centre de cette rencontre. Car, il est question pour celui qui a été retenu coach de l’Union de Douala,  au début du championnat national, de briser le signe indien en battant les astres de Douala, durant ce match.

 Car, c’est depuis le 15 février 2009 que les Nassaras Kamakaï n’ont plus battu les astres de Douala. Sa dernière victoire sur les brésiliens de Bépanda remonte  au 23 novembre 2008, lors de la 5ème journée de la Mtn élite One. Union de Douala avait laminé les brésiliens de Bépanda par 3 buts à zéro. Et depuis lors, ce sont les Astres de Douala qui font la loi.

En huit rencontres, ils ont réalisé quatre victoires et quatre match nuls. Une tendance qu’il faudra renverser si Union tient à monter sur la plus haute marche du podium à la fin de la saison. Djonkep Bonaventure et l’union de Douala réussiront –ils à renverser l’histoire ? Seul l’issu de cette rencontre nous le dira.

 

Dans les autres rencontres de la 10ème journée, Njalla Quan sport academy jouera contre Panthère de Baganté. Renaissance croisera le fer avec New Stars, tandis que Yong sport Academy sera opposé au Canon de yaoundé. A Garoua, Scorpion de Bé défiera l’aigle de la Menoua à Domicile, pendant que  Sable tentera d’aller défaire Tiko united dans ses propres installations à Tiko. Coton sport de Garoua et Unisport du Haut-Nkam, qui disputent les rencontres aller des 16ème de finale des coupes africaines  ce week-end, joueront le 11avril 2012.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

Programme 10ème journée Mtn elite one

 

ALimbé

 

15H00:Njalla Q. – Panthère

 

15H30:Renaissance-New Stars

 

A Bamenda

15H00:YOSA – Canon

 

A Garoua

15H30:Scorpion - Aigle

 

A Tiko

 

15H00: Tiko – Sable

 

 A : Douala

 

15H30:Union - Les Astres

 

Dimanche 11 Avril 2012

Garoua

15H00:Cotonsport-Unisport

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sia Tolno du rêve d'avocate à la vie d'artiste

19 Mars 2012, 19:31pm

Publié par Hervé Villard

 

Portrait.

 

Sia est née le 21 Février 1975 à Guéckédou, ville guinéenne proche de la frontière de la Sierra Léone et du Libéria. C’est à Freetown, capitale de la Sierra Léone où son père enseigne le français, qu’elle passe l’essentiel d’une enfance qui n’a rien d’idéale. Entre la sévérité extrême d’un père qui la bat et le harcèlement de deux belles mères qui en font leur souffre-douleur, Sia s’isole et tente de donner un sens à ce qu’elle endure à travers l’écriture. Très bonne élève, elle se fait remarquer comme actrice dans le cours de théâtre de son école. A 19 ans, elle réussit son baccalauréat alors qu’elle s’est réfugiée chez un oncle où elle vit dans un appartement que partage une trentaine de personnes. C’est alors que Steady Bongo, chanteur à la recherche d’une choriste, prend contact avec elle. Ses premiers pas dans le monde de la musique s’effectuent tandis qu’elle suit des études d’informatique. A cause de la guerre civile, Sia quitte  Freetown et la Sierra Léone en 1995et se réfugie à Konakry.

 

 


Au début des années 2000. Elle y retrouve des musiciens sierra-léonais avant d’être engagée dans les  cabarets de la capitale guinéenne. Elle fait la conquête d’un public grâce à sa voix puissante, expressive et chaleureuse et un répertoire qu’elle adapte à sa personnalité. S’offre alors l’opportunité d’enregistrer une cassette qui va rencontrer un certain succès. Après avoir représenté la Guinée à la finale d’Africa Star à Libreville au Gabon, où elle se classe 3ème, le chanteur Pierre Akendengué lui présente José da Silva du label Lusafrica qui, après quelques maquettes lui fait enregistrer en 2009 Eh Sanga (Souffrance), un premier album réalisé par le guitariste de légende Kanté Manfila, ancien directeur musical des Ambassadeurs et mentor de Salif Keita. On la voit alors se produire en première partie de Cesaria Evora au Grand Rex en novembre 2009, puis sur la scène de la Bellevilloise, à Paris.

 


 Son  dernier album « My Life » témoigne de sa vie vagabonde, tumultueuse, rebelle, faite de méandres et de lignes forces. Comme ses grandes sœurs, Miriam Makeba, Angélique Kidjo et Oumou Sangaré, Sia Tolno fait de son combat intime, l’affaire de tous et de sa joie à résister à la fatalité, la mise d’un généreux partage.  

 

Hervé Villard Njiélé

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Spectacle:sia Tolno en concert à l'institut francçais à Douala

19 Mars 2012, 19:13pm

Publié par Hervé Villard

 

Après Yaoundé, où la chanteuse guinéenne a éblouit le public pendant sa prestation,  le prix de découverte Rfi se produira à l’Ifc de Douala le 22 mars prochain.

 

 


L’information est sur toutes les lèvres dans la capitale économique du Cameroun. Le concert de Nsia Tolno qui se déroulera à l’institut français de Douala est un évènement que les mélomanes de la capitale ne veulent manquer sous aucun prétexte. Vainqueur du prix découverte Rfi 2011, la chanteuse guinéenne dont la voix et le mérite sont vantées par tous les médias nationaux et internationaux,  se produira en live à Ifc de Douala.  Pour Abraham Nkuimi animateur culturel à L’Ifc de Douala, c’est  « le fait que Sia Tolno se produit chez nous est  un jackpot. Il a fallu que la maison bataille dur pour que l’artiste qui fait une tournée africaine face escale à Douala » déclare-t-il tout ému.  Dans les chaines de télé et de radios de la ville, le spectacle de la guinéenne émeut tous les animateurs. C’est à randam de publicité que ces derniers annoncent l’évènement. Après sa brillante prestation à l’institut français de Yaoundé, prestation au cours du quel cette dernière a émerveillé le public, chacun voudrait voir cette donzelle de la musique sur scène. Celle qui chante en soussou, en kissi, en mendy toutes des langues locales guinéenne, et en anglais est une artiste débordante d’énergie qui a aime la musique et désire conquérir l’Afrique toute entière. L’artiste que tout le monde apprécie aujourd’hui sur scène se retrouve par hasard dans la musique. Son véritable rêve était d’être avocat pour défendre les causes des femmes et des enfants victimes de tortures. Pour arracher le prix Rfi 2011, l’artiste qui a participé à Africa Star avec l’artiste  Camerounais sydney a bataillé dur. Elle a  débuté sa carrière dans les cabarets et les pianos bars de Konakry.

 

 


  Comme la majorité des artistes africains, elle a connue de nombreux déboires dans sa vie et dans sa carrière. Son succès aujourd’hui même si elle déclare ne par trop rêver relève de l’inédit. Elle enchaîne actuellement vingt-huit dates de tournée en Afrique, où elle interprète notamment des chansons de son troisième et dernier album My Life.

 

 

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Spectacle:Le groupe « Tizeu No name Crew» fait un tabac au centre culturel français

19 Mars 2012, 19:08pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

A l’occasion  du concert  marquant le début de leur tournée dans le Cameroun,  ces derniers ont gratifié le public de l’Institut français (ancien centre culturel français)  de Douala d’un spectacle exceptionnel.

 

 

On avait  de la peine à les reconnaitre sur scène ce samedi 17 mars 2012. Les membres du groupe « Tizeu No name Crew », que le public connaissait pourtant, pour les avoir vu jouer sur scène, à l’occasion des nombreux évènements, avait l’impression de découvrir  un autre groupe.  La prestation de ces derniers, leur déplacement sur scène, la manière de camper la scène, leurs pas de danse, l’émotion qu’ils partageaient, tous  avaient changé. Leur habillement aussi, n’était pas en reste. Tous les trois étaient habillés d’un ensemble tissu pagne à l’africaine.  Des choses qu’on n’observait pas souvent.

 C’est que, à l’occasion  de leur tournée dans le triangle nationale, tournée qui a commencée par Douala le samedi dernier, le groupe Tizeu No Name Crew qui se battait  tout seul et avec les petits moyen qu’ils avaient  ont  bénéficié de l’appui de Serge Maboma, un ainé dans la musique . Celui-ci de par son expérience  a su apporter sa touche personnelle à la mutation de ce jeune groupe de musique hip Hop du  Cameroun, présent sur la scène depuis près d’un an. Ceci, pour les amener à mieux  se vendre et surtout à faire d’avantage plaisir aux nombreux publics, qu’ils auront à rencontrer pendant leur tournée nationale. Il a  aidé les jeunes à parfaire  leur chorégraphie et d’avantage leur expression scénique. La communication avec le public et la gestion  et la capitalisation des énergies n’ont pas été en reste.  Dans le même ordre d’idée, il  a associé au trio infernal, un bassiste des guitaristes et un pianiste d’une dextérité remarquable.  Des réglages  et ajustement qui ont commencé à produire le résultat escompté lors du spectacle marquant le début de leur tournée à l’institut français de Douala samedi.

 

Coté spectacle, ces jeunes ont prouvé  qu’ils n’ont pas été choisi par hasard. Sur la scène, ils ont séduit le public. A la fois, par leur pas de danse, la qualité de la musique et surtout par l’émotion qu’ils distillaient pendant leur différentes prestations.

Parlant d’émotion, il y en avait à l’institut français de Douala ce soir là.  La majeur partie du public présent a passé tout le concert débout. Il chantait et dansait avec le « trio infernal » que constituent Mawata, Djadjo Mensi, et jiji Almadi.  Leur premier album « Des mots » qu’ils ont interprété ce soir là, était presque connu du public, qui a fait le déplacement.  A chaque fois qu’un titre était introduit, il était  immédiatement repris  en chœur par ce public très enthousiaste et satisfait par, la qualité du spectacle qui se déroulait.

 Les crépitements des flashes des appareils photos n’en finissaient point. Car, il  ne fallait  pas rater la moindre image. Tous cherchaient à immortaliser la moindre seconde de ce concert qu’ils qualifiaient de « spectaculaire ».  

 

Pendant près deux heures d’horloge, Jiji Almady,Mawata et Djadjo Mensi , les trois membres du groupe  « Tizeu No name crew » ont chanté  la quasi-totalité des titres de leur premier album « Des mots ».  De « Mbole Pépa » à « Kening Kening », sans oublier « la danse des lions », « clap les mains », tout leur répertoire a été revisité. Ceci, au profit des fans heureux et enthousiastes.

 

Loin de divertir et de détendre le public venus nombreux, le groupe « Tizeu No name crew » a profité de  cette occasion pour instruire ce public acquis à sa cause. A travers le titre « mama », ils ont rendu hommage aux mamans du Cameroun, d’Afrique et du monde entier. Pour tout ce qu’elles font, pour l’encadrement des enfants, de la famille et du monde entier. Ces derniers ont pareillement interpellé le public, les camerounais et d’avantage  les africains à l’usage rationnelle du temps. Ceci, grâce au titre  « si l’heure sonne 007 ». Pour eux,  « on n’a pas assez de temps ». « Il faut qu’on se mette en action » chantaient-ils.  La paix était également au centre de leur préoccupation. Ils ont demandé au public de s’aimer et de cultiver l’amour du prochain avec le titre « On veut la paix ». « Détrompez-vous car nous on aime la paix. » « C’est l’Afrique qui pleure, ce sont les enfants de l’Afrique qui pleure » fredonnaient-ils.   

A travers le titre  « Neuntheuma » de Talla André Marie qu’ils ont interprété, les jeunes artistes ont rendu hommage  cet artiste musicien camerounais de renom. « Talla André Marie nous a bercés avec cette chanson » ont –déclarés les jeunes tout émus.

  « Des mots », le dernier titre de l’album interprété ce soir là a affolé toute la salle. La scène a été envahie par des fans qui n’ont pas pu se contenir.

Avec  Stéphanus à la guitare rythmique, Joël djinnang au Piano, Hervé Mabom à la guitare bass, et Marcelin Bessala à la batterie, tous des spécialistes de la chose, tout était réunis pour que «le Tizeu Camer tour » qui a débuté par  Douala soit un succès.

 

La tournée qui a commencé par Douala le 17 mars s’achève le 6 avril 2012 par  la ville de Bamenda. Ils se produiront pendant cette tournée dans les villes de Dschang, Garoua, Buea, Yaoundé

 

 

Hervé Villard Njiélé

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Mtn élite one: New Stars impose un match nul à Coton sport de Garoua.

19 Mars 2012, 10:47am

Publié par Hervé Villard

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L’actuel leader du championnat national de première division, Coton Sport de Garoua a été tenu en échec par le nouveau promu en division d’élite, New Star de Douala (1-1). C’était hier dimanche lors de la rencontre comptant pour la neuvième journée de la Mtn élite 1 au stade omnisport de Bépanda à Douala.

 


 Si l’issue final du duel qui opposait le Canon de Yaoundé à l’Union de Douala, s’est soldé à la l‘avantage des poulains de Souleymanou, sur le score d’un but à zéro à Yaoundé hier, à Douala, au stade omnisport de Bépanda, Coton Sport de Garoua a difficilement arraché le nul face à l’équipe de News Star de Douala.

 

 

 

Pourtant, dans cette rencontre bien entamée par les poulains de Gerard Mbimi, c’est Coton sport de Garoua qui ouvre la marque par l’intermédiaire de son attaquant vedette, Jacques Haman à 14ème minute.

 

 

Sur un long dégagement de Loîc Foudjon son gardien de but, légèrement dévié dans le rond central, Jacques Haman profite de la passivité de la défense de News Star, pour inscrire le premier but de la partie. Et, permettre ainsi à l’actuel leader du championnat national de première division, de dominer la rencontre.

 

Très athlétiques et grand de taille, les poulains de Robert Bovin, vont donner du tournis à la défense de News-Stars, sans toutefois saler l’addition. Ils vont butter à chaque fois sur le portier Janvier Mbarga, (22) bien en jambe et dans ses beaux jours. A plusieurs reprises, Ousmalia Baba (11), Jacques Haman (9) vont échouer sur ce gardien de but dont, l’expérience et la technicité ne sont plus à démontrer. Ayant laissé passer l’orage, New Stars de Douala reprend le match à son compte. Ses joueurs, bien que de petite taille sont blessés dans leur orgueil propre. Ils ambitionnent remettre les compteurs de but à égalité.

 

Dans cette quête de l’égalisation, les poulains de Gérard Mbimi pêchent par leurs maladresses. Plusieurs fois dans la surface de réparation de Coton, ils manquent de rétablir le score. Après de nombreuses pressions, le but arrive finalement à la 39ème minute. Bénéficiant d’un coup franc bien placé à l’entrée de la surface de réparation de Coton, New-Stars égalise.

 

Makon au départ de ce coup franc, (13) lève le cuir sur la tête de Pidy Ebongue (3) qui saute plus haut que l’axe défensive de Coton sport pour dévier le ballon au fond des filets. A ce moment, le stade qui est acquis pour New Stars tonne de satisfaction. «L’action est merveilleux, le coup franc a été bien exécuté » commentent des journalistes et envoyés spéciaux des nombreuses chaines de radios et télévisions présents au stade.C’est sur ce score qu’ Effa Essouma, le central de cette rencontre, siffle la fin de la première manche.


 

A la reprise, Robert Bovin, l’entraineur de coton sport de Garoua, qui veut remporter la partie, pour sécuriser le fauteuil de leader, qu’occupe son équipe, fait entrer Boukama Kaya (10) à la place de Kiwim Ambam (6).

 

 

La deuxième partie recommence sur le même rythme que la précédente. Mais, avec un peu plus d’accélération du coté des cotonculteurs. Les assauts de Jacques Haman, qui veut à lui seul faire faire le brake, sont fréquents mais ne dures pas. Puisqu’il sera expulsé à la 51ème minute.

 

 

Sur une faute commise sur un avant centre de New Star, qui organisait rapidement une contre attaque, il va écoper d’un carton jaune et un second pour avoir jeter le ballon en dehors de l’air de jeu et pour avoir contesté les décisions de l’arbitre. Il va quitter le stade tout en laissant ses coéquipiers en infériorité numérique.

 

 

Coton plie mais ne rompt pas.cotons-sport-de-Garoua.JPG

 

La sortie de Jacques Haman va libérer l’axe central de New Star. Celui-ci de temps à autre va monter plus haut pour appuyer ses attaquants. Les occasions de buts se multiplient mais à chaque fois que l’on s’attend à un but, la dernière passe est soit mal ajustée ou pas cadrée. Loïc Foudjon, le portier de Coton Sport, bien en jambe va à lui seul rayer la majorité des occasions nettes de but que va se créer New Stars. A l’image de ce coup de tête de woukome Mefire que tout le monde voyait au fond des filets (69ème). Bien servit par Bebe Kingue, qui a fait une remontée spectaculaire du coté droit des buts gardés par Loïc Fodjou, le ballon que reprend Woukome Mefire d’une tête plongeante est aisément stoppé par le portier de Coton sport de Garoua, très serein dans les goals, malgré les occasions de buts qui se multiplient.

 

 

 

Les entrées de Nganyep Arnaud (7), de Gouffe (11) en lieu et place de Tonye AGbe(2) et de woukome Mefire(10) du coté des astres de Douala et de Aloum Boubakary à la place de Ousmalia Baba du coté de Coton sport de Garoua, ne va rien changer à l’issu de cette rencontre.

 

 

C’est sur ce score nul d’un but partout qu’Effa Essouma va mettre fin à cette rencontre. Ceci, au grand regret de l’encadrement technique de New Stars qui di avoir manqué l’occasion de battre pour la première fois cette année, l’équipe de coton sport de Garoua, invincible depuis le début de ce championnat.

 

«Ce match on l’avait en poche. Les gars ont pêché par des nombreux ratés devant les goals. New Stars a joué de malchance. On a eu un nombre incalculable des actions de buts mais, les gars n’ont pas mis au fond » A affirmé Gérard Mbimi le coach de New Stars.

 

 

 

Dans les autres rencontres du jour, Astres De Douala et renaissance de Ngoumou ont fait jeu égal à Douala deux buts partout.

 

 

A yaoundé, Canon a battu Union 1 but à zéro. Tandis qu’à Bafang, Unisport faisait d’une bouchée Njalla quan sport academy (4-2).

 

Du coté de Mbouda, Sable a eu raison de scorpion par deux buts contre un. Pendant qu’à Dschang l’Aigle de la Menoua faisait jeux égale de deux buts partout avec yong sport academy.

 

Panthère de Bangangté qui jouait à domicile contre Tiko united, s’est imposée par deux buts à zéro.

 

 

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

 

Récapitulatif 9ème journée Mtn élite one du dimanche 18 Mars 2012

 

 

 

Canon - Union (1-0)

Panthère-Tiko (2-0)

Astres- Renaissance (2-2)

New Stars - Coton(1-1)

Aigle - YOSA (2-2)

Unisport - NQSA (4-2)

Sable - Scorpion (2-1)

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Crime passionnelle:Une jeune fille abat son amant

17 Mars 2012, 17:33pm

Publié par Hervé Villard

 Crime passionnelle

 

 

Une jeune fille abat son amant


 

 La scène macabre s’est déroulée très tôt vendredi  16 mars 2012, aux environs de 3h, au quartier New-Bell à Douala

 


Accédé dans les  locaux de la brigade de  gendarmerie de Nkoulouloun  le vendredi 16 mars 2012, relevait d’une véritable gageure. Les usagers étaient obligés de batailler dur, pour se frayer un passage, parmi  la foule de curieux qui avaient  élu domicile en ce lieu.  Venus en nombre importants, ils tenaient tous à  voir de leurs propres  yeux, Adjara  Ayouba,  la jeune fille de 19ans qui  a assassiné son amant très tôt ce vendredi matin, et qui était  gardée dans la cellule de cette gendarmerie.

 


La présence des éléments de cette gendarmerie, qui tentaient de dissuader la foule, pour libérer la chaussée devenue exiguë, à cause de la présence des badauds,  n’a rien enlevé à l’engouement des populations qui accouraient dans tous les sens. «On est venu voir la fille qui a s tué son copain  là » laissaient –ils entendre.

 


Selon des informations de sources concordantes, la nommée Adjara Ayouba, la jeune fille criminelle s’est rendue chez  Sali Alhadji Chetima, un mécanicien âgée de 27 ans très tôt ce vendredi. Ayant trouvé son ami en plein ébat amoureux avec une autre femme, elle  va engagée une chaude discussion.  Pendant  la discussion qui va subitement dégénérer en une bagarre, la jeune fille  va casser  les vitres de la fenêtre  et va planter le morceau à trois reprises dans le corps de son amoureux.  Poignarder mortellement  Salli Alhadji  Chetima un mécanicien  âgée de 27 ans, va rendre l’âme quelques minutes plus tard sur le chemin de l’hôpital.

 


Selon une source policière proche de l’enquête, la victime qui habitait à New-Bell central Bar, a reçu trois coups de poignards. La première à la poitrine, le second au ventre et le dernier au niveau de la cuisse. Il a rendu l’âme  pendant qu’on le conduisit  d’urgence à l’hôpital.

 Les voisins alertés par le brouhaha que cette histoire a engendré n’ont pu rien faire. Ils sont arrivés quand l’irréparable avait déjà été commis. L’auteur du drame, Adjara  Ayouba,   qui a copieusement été molestée, a été extirpé des griffes de la population furieuse, par les éléments de la  gendarmerie alertée. «C’est la gendarmerie qui l’a sauvée. On devait aussi la tuer »affirme un riverain très en colère.

 


Selon ce dernier au courant de cette relation, Sali Alhadji le défunt entretenait une relation amoureuse avec Adjara Ayouba depuis un bon moment.  Salli Alhadji a découvert  que  la fille n’était pas sérieuse et a donc décider de mettre fin à la rélation. Ce que la fille n’a pas apprécié. « Chaque fois, elle venait l’embêter et faire des boucans chez lui .jusqu’à vendredi dernier quand elle est venues et l’a trouvée avec une autre fille. A la suite de la bagarre qu’il y a eu elle l’a tué avec les vitres de la fenêtre » Témoigne-t-il

Cet autre  crime crapuleux qui s’est déroulé au quartier  New-Bell à Douala, survient quelques jours seulement après  celui qui s’est déroulé au quartier Elf Village, non loin de Picasso Bar.

 


 Un jeune homme d’environ 25 ans, qui n’a supporté que sa copine le quitte, était allé la tuer au domicile de ses parents à Bobongo II Petit-Paris. Avant de se donner lui aussi la mort, en se coupant la veine jugulaire. Avec tous ces faits macabres, on serait en droit de penser que « aimer de nos jours à Douala devient dangereux »

 

Hervé Villard Njiélé

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