Mtn élite one: Le duel Union-Astres tient ses promesses
Le blog de Hervé Villard Njiélé
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
La rencontre qui oppose les Astres de Douala à l’Union sportive de Douala permettra à l’équipe dirigeante des Astres d’évaluer Alexandre Bélinga, le nouvel entraîneur qu’elle vient de recruter.
Si la rencontre qui oppose l’Union de Douala aux Astres de Douala est perçue comme la rencontre phare de la 10ème journée du championnat national de première division, cette rencontre est plus qu’un match de football, pour Alexandre Belinga, le nouvel entraîneur des Astres.
Recruté comme entraîneur principal des brésiliens de Bépanda, en remplacement du coach Justin Kamgue limogé pour mauvais résultat, il devra à l’aide de cette rencontre prouver à sa hiérarchie qui lui a fait confiance qu’elle n’a pas eu tort.
Au vu de cet enjeu, c’est plus qu’un match de football pour le nouveau coach des Astres, qui a débuté les entraînements avec ces poulains au lendemain de la signature de son contrat mercredi dernier. Sur le plan psychologique, Bélinga aura fort à faire. Car, Il va falloir non seulement convaincre l’instance dirigeante de l’équipe mais aussi, permettre aux supporters des Astres de Douala qui n’ont plus vu leur équipe gagner, de savourer une victoire.
Chose qui n’est pas facile, quand on sait qu’en face, le coach Bélinga aura à faire à Bonaventure Djonkep, le coach de l’Union de Douala. Qui, courre lui aussi depuis deux journées après une victoire.
Après avoir été humilié lors de ses deux derniers déplacements à la fois par scorpion de Bé à Garoua (0-1) et par Canon de Yaoundé (1-0), Union de Douala qui occupe actuellement la 4ème place du championnat national avec 16pts, a envie de renouer avec la victoire durant ce match.
Les coaches et les joueurs des deux équipes tous assoiffés d’une victoire, vont chacun en ce qui le concerne, tout mettre en jeux pour ramener les trois points.
Une Chose qui va d’avantage rendre complexe la rencontre, qui ne se dénouera certainement que sur un détail. L’expérience, la maturité et surtout l’envie de gagner qui animeront les deux équipes, seront certainement des éléments déterminants pour remporter cette rencontre. «C’est l’équipe qui aura le plus envie de gagner le match qui le remportera » affirme un technicien de football.
Briser le signe indien
Si Alexandre Bélinga va cristalliser toutes les attentions durant ce match, Djonkep Bonaventure sera plus au centre de cette rencontre. Car, il est question pour celui qui a été retenu coach de l’Union de Douala, au début du championnat national, de briser le signe indien en battant les astres de Douala, durant ce match.
Car, c’est depuis le 15 février 2009 que les Nassaras Kamakaï n’ont plus battu les astres de Douala. Sa dernière victoire sur les brésiliens de Bépanda remonte au 23 novembre 2008, lors de la 5ème journée de la Mtn élite One. Union de Douala avait laminé les brésiliens de Bépanda par 3 buts à zéro. Et depuis lors, ce sont les Astres de Douala qui font la loi.
En huit rencontres, ils ont réalisé quatre victoires et quatre match nuls. Une tendance qu’il faudra renverser si Union tient à monter sur la plus haute marche du podium à la fin de la saison. Djonkep Bonaventure et l’union de Douala réussiront –ils à renverser l’histoire ? Seul l’issu de cette rencontre nous le dira.
Dans les autres rencontres de la 10ème journée, Njalla Quan sport academy jouera contre Panthère de Baganté. Renaissance croisera le fer avec New Stars, tandis que Yong sport Academy sera opposé au Canon de yaoundé. A Garoua, Scorpion de Bé défiera l’aigle de la Menoua à Domicile, pendant que Sable tentera d’aller défaire Tiko united dans ses propres installations à Tiko. Coton sport de Garoua et Unisport du Haut-Nkam, qui disputent les rencontres aller des 16ème de finale des coupes africaines ce week-end, joueront le 11avril 2012.
Hervé Villard Njiélé.
Programme 10ème journée Mtn elite one
ALimbé
15H00:Njalla Q. – Panthère
15H30:Renaissance-New Stars
A Bamenda
15H00:YOSA – Canon
A Garoua
15H30:Scorpion - Aigle
A Tiko
15H00: Tiko – Sable
A : Douala
15H30:Union - Les Astres
Dimanche 11 Avril 2012
Garoua
15H00:Cotonsport-Unisport
Portrait.
Sia est née le 21 Février 1975 à Guéckédou, ville guinéenne proche de la frontière de la Sierra Léone et du Libéria. C’est à Freetown, capitale de la Sierra Léone où son père enseigne le français, qu’elle passe l’essentiel d’une enfance qui n’a rien d’idéale. Entre la sévérité extrême d’un père qui la bat et le harcèlement de deux belles mères qui en font leur souffre-douleur, Sia s’isole et tente de donner un sens à ce qu’elle endure à travers l’écriture. Très bonne élève, elle se fait remarquer comme actrice dans le cours de théâtre de son école. A 19 ans, elle réussit son baccalauréat alors qu’elle s’est réfugiée chez un oncle où elle vit dans un appartement que partage une trentaine de personnes. C’est alors que Steady Bongo, chanteur à la recherche d’une choriste, prend contact avec elle. Ses premiers pas dans le monde de la musique s’effectuent tandis qu’elle suit des études d’informatique. A cause de la guerre civile, Sia quitte Freetown et la Sierra Léone en 1995et se réfugie à Konakry.
Au début des années 2000. Elle y retrouve des musiciens sierra-léonais avant d’être engagée dans les cabarets de la capitale guinéenne. Elle fait la conquête d’un public grâce à sa voix puissante, expressive et chaleureuse et un répertoire qu’elle adapte à sa personnalité. S’offre alors l’opportunité d’enregistrer une cassette qui va rencontrer un certain succès. Après avoir représenté la Guinée à la finale d’Africa Star à Libreville au Gabon, où elle se classe 3ème, le chanteur Pierre Akendengué lui présente José da Silva du label Lusafrica qui, après quelques maquettes lui fait enregistrer en 2009 Eh Sanga (Souffrance), un premier album réalisé par le guitariste de légende Kanté Manfila, ancien directeur musical des Ambassadeurs et mentor de Salif Keita. On la voit alors se produire en première partie de Cesaria Evora au Grand Rex en novembre 2009, puis sur la scène de la Bellevilloise, à Paris.
Son dernier album « My Life » témoigne de sa vie vagabonde, tumultueuse, rebelle, faite de méandres et de lignes forces. Comme ses grandes sœurs, Miriam Makeba, Angélique Kidjo et Oumou Sangaré, Sia Tolno fait de son combat intime, l’affaire de tous et de sa joie à résister à la fatalité, la mise d’un généreux partage.
Hervé Villard Njiélé
Après Yaoundé, où la chanteuse guinéenne a éblouit le public pendant sa prestation, le prix de découverte Rfi se produira à l’Ifc de Douala le 22 mars prochain.
L’information est sur toutes les lèvres dans la capitale économique du Cameroun. Le concert de Nsia Tolno qui se déroulera à l’institut français de Douala est un évènement que les mélomanes de la capitale ne veulent manquer sous aucun prétexte. Vainqueur du prix découverte Rfi 2011, la chanteuse guinéenne dont la voix et le mérite sont vantées par tous les médias nationaux et internationaux, se produira en live à Ifc de Douala. Pour Abraham Nkuimi animateur culturel à L’Ifc de Douala, c’est « le fait que Sia Tolno se produit chez nous est un jackpot. Il a fallu que la maison bataille dur pour que l’artiste qui fait une tournée africaine face escale à Douala » déclare-t-il tout ému. Dans les chaines de télé et de radios de la ville, le spectacle de la guinéenne émeut tous les animateurs. C’est à randam de publicité que ces derniers annoncent l’évènement. Après sa brillante prestation à l’institut français de Yaoundé, prestation au cours du quel cette dernière a émerveillé le public, chacun voudrait voir cette donzelle de la musique sur scène. Celle qui chante en soussou, en kissi, en mendy toutes des langues locales guinéenne, et en anglais est une artiste débordante d’énergie qui a aime la musique et désire conquérir l’Afrique toute entière. L’artiste que tout le monde apprécie aujourd’hui sur scène se retrouve par hasard dans la musique. Son véritable rêve était d’être avocat pour défendre les causes des femmes et des enfants victimes de tortures. Pour arracher le prix Rfi 2011, l’artiste qui a participé à Africa Star avec l’artiste Camerounais sydney a bataillé dur. Elle a débuté sa carrière dans les cabarets et les pianos bars de Konakry.
Comme la majorité des artistes africains, elle a connue de nombreux déboires dans sa vie et dans sa carrière. Son succès aujourd’hui même si elle déclare ne par trop rêver relève de l’inédit. Elle enchaîne actuellement vingt-huit dates de tournée en Afrique, où elle interprète notamment des chansons de son troisième et dernier album My Life.
A l’occasion du concert marquant le début de leur tournée dans le Cameroun, ces derniers ont gratifié le public de l’Institut français (ancien centre culturel français) de Douala d’un spectacle exceptionnel.
On avait de la peine à les reconnaitre sur scène ce samedi 17 mars 2012. Les membres du groupe « Tizeu No name Crew », que le public connaissait pourtant, pour les avoir vu jouer sur scène, à l’occasion des nombreux évènements, avait l’impression de découvrir un autre groupe. La prestation de ces derniers, leur déplacement sur scène, la manière de camper la scène, leurs pas de danse, l’émotion qu’ils partageaient, tous avaient changé. Leur habillement aussi, n’était pas en reste. Tous les trois étaient habillés d’un ensemble tissu pagne à l’africaine. Des choses qu’on n’observait pas souvent.
C’est que, à l’occasion de leur tournée dans le triangle nationale, tournée qui a commencée par Douala le samedi dernier, le groupe Tizeu No Name Crew qui se battait tout seul et avec les petits moyen qu’ils avaient ont bénéficié de l’appui de Serge Maboma, un ainé dans la musique . Celui-ci de par son expérience a su apporter sa touche personnelle à la mutation de ce jeune groupe de musique hip Hop du Cameroun, présent sur la scène depuis près d’un an. Ceci, pour les amener à mieux se vendre et surtout à faire d’avantage plaisir aux nombreux publics, qu’ils auront à rencontrer pendant leur tournée nationale. Il a aidé les jeunes à parfaire leur chorégraphie et d’avantage leur expression scénique. La communication avec le public et la gestion et la capitalisation des énergies n’ont pas été en reste. Dans le même ordre d’idée, il a associé au trio infernal, un bassiste des guitaristes et un pianiste d’une dextérité remarquable. Des réglages et ajustement qui ont commencé à produire le résultat escompté lors du spectacle marquant le début de leur tournée à l’institut français de Douala samedi.
Coté spectacle, ces jeunes ont prouvé qu’ils n’ont pas été choisi par hasard. Sur la scène, ils ont séduit le public. A la fois, par leur pas de danse, la qualité de la musique et surtout par l’émotion qu’ils distillaient pendant leur différentes prestations.
Parlant d’émotion, il y en avait à l’institut français de Douala ce soir là. La majeur partie du public présent a passé tout le concert débout. Il chantait et dansait avec le « trio infernal » que constituent Mawata, Djadjo Mensi, et jiji Almadi. Leur premier album « Des mots » qu’ils ont interprété ce soir là, était presque connu du public, qui a fait le déplacement. A chaque fois qu’un titre était introduit, il était immédiatement repris en chœur par ce public très enthousiaste et satisfait par, la qualité du spectacle qui se déroulait.
Les crépitements des flashes des appareils photos n’en finissaient point. Car, il ne fallait pas rater la moindre image. Tous cherchaient à immortaliser la moindre seconde de ce concert qu’ils qualifiaient de « spectaculaire ».
Pendant près deux heures d’horloge, Jiji Almady,Mawata et Djadjo Mensi , les trois membres du groupe « Tizeu No name crew » ont chanté la quasi-totalité des titres de leur premier album « Des mots ». De « Mbole Pépa » à « Kening Kening », sans oublier « la danse des lions », « clap les mains », tout leur répertoire a été revisité. Ceci, au profit des fans heureux et enthousiastes.
Loin de divertir et de détendre le public venus nombreux, le groupe « Tizeu No name crew » a profité de cette occasion pour instruire ce public acquis à sa cause. A travers le titre « mama », ils ont rendu hommage aux mamans du Cameroun, d’Afrique et du monde entier. Pour tout ce qu’elles font, pour l’encadrement des enfants, de la famille et du monde entier. Ces derniers ont pareillement interpellé le public, les camerounais et d’avantage les africains à l’usage rationnelle du temps. Ceci, grâce au titre « si l’heure sonne 007 ». Pour eux, « on n’a pas assez de temps ». « Il faut qu’on se mette en action » chantaient-ils. La paix était également au centre de leur préoccupation. Ils ont demandé au public de s’aimer et de cultiver l’amour du prochain avec le titre « On veut la paix ». « Détrompez-vous car nous on aime la paix. » « C’est l’Afrique qui pleure, ce sont les enfants de l’Afrique qui pleure » fredonnaient-ils.
A travers le titre « Neuntheuma » de Talla André Marie qu’ils ont interprété, les jeunes artistes ont rendu hommage cet artiste musicien camerounais de renom. « Talla André Marie nous a bercés avec cette chanson » ont –déclarés les jeunes tout émus.
« Des mots », le dernier titre de l’album interprété ce soir là a affolé toute la salle. La scène a été envahie par des fans qui n’ont pas pu se contenir.
Avec Stéphanus à la guitare rythmique, Joël djinnang au Piano, Hervé Mabom à la guitare bass, et Marcelin Bessala à la batterie, tous des spécialistes de la chose, tout était réunis pour que «le Tizeu Camer tour » qui a débuté par Douala soit un succès.
La tournée qui a commencé par Douala le 17 mars s’achève le 6 avril 2012 par la ville de Bamenda. Ils se produiront pendant cette tournée dans les villes de Dschang, Garoua, Buea, Yaoundé
Hervé Villard Njiélé
L’actuel leader du championnat national de première division, Coton Sport de Garoua a été tenu en échec par le nouveau promu en division d’élite, New Star de Douala (1-1). C’était hier dimanche lors de la rencontre comptant pour la neuvième journée de la Mtn élite 1 au stade omnisport de Bépanda à Douala.
Si l’issue final du duel qui opposait le Canon de Yaoundé à l’Union de Douala, s’est soldé à la l‘avantage des poulains de Souleymanou, sur le score d’un but à zéro à Yaoundé hier, à Douala, au stade omnisport de Bépanda, Coton Sport de Garoua a difficilement arraché le nul face à l’équipe de News Star de Douala.
Pourtant, dans cette rencontre bien entamée par les poulains de Gerard Mbimi, c’est Coton sport de Garoua qui ouvre la marque par l’intermédiaire de son attaquant vedette, Jacques Haman à 14ème minute.
Sur un long dégagement de Loîc Foudjon son gardien de but, légèrement dévié dans le rond central, Jacques Haman profite de la passivité de la défense de News Star, pour inscrire le premier but de la partie. Et, permettre ainsi à l’actuel leader du championnat national de première division, de dominer la rencontre.
Très athlétiques et grand de taille, les poulains de Robert Bovin, vont donner du tournis à la défense de News-Stars, sans toutefois saler l’addition. Ils vont butter à chaque fois sur le portier Janvier Mbarga, (22) bien en jambe et dans ses beaux jours. A plusieurs reprises, Ousmalia Baba (11), Jacques Haman (9) vont échouer sur ce gardien de but dont, l’expérience et la technicité ne sont plus à démontrer. Ayant laissé passer l’orage, New Stars de Douala reprend le match à son compte. Ses joueurs, bien que de petite taille sont blessés dans leur orgueil propre. Ils ambitionnent remettre les compteurs de but à égalité.
Dans cette quête de l’égalisation, les poulains de Gérard Mbimi pêchent par leurs maladresses. Plusieurs fois dans la surface de réparation de Coton, ils manquent de rétablir le score. Après de nombreuses pressions, le but arrive finalement à la 39ème minute. Bénéficiant d’un coup franc bien placé à l’entrée de la surface de réparation de Coton, New-Stars égalise.
Makon au départ de ce coup franc, (13) lève le cuir sur la tête de Pidy Ebongue (3) qui saute plus haut que l’axe défensive de Coton sport pour dévier le ballon au fond des filets. A ce moment, le stade qui est acquis pour New Stars tonne de satisfaction. «L’action est merveilleux, le coup franc a été bien exécuté » commentent des journalistes et envoyés spéciaux des nombreuses chaines de radios et télévisions présents au stade.C’est sur ce score qu’ Effa Essouma, le central de cette rencontre, siffle la fin de la première manche.
A la reprise, Robert Bovin, l’entraineur de coton sport de Garoua, qui veut remporter la partie, pour sécuriser le fauteuil de leader, qu’occupe son équipe, fait entrer Boukama Kaya (10) à la place de Kiwim Ambam (6).
La deuxième partie recommence sur le même rythme que la précédente. Mais, avec un peu plus d’accélération du coté des cotonculteurs. Les assauts de Jacques Haman, qui veut à lui seul faire faire le brake, sont fréquents mais ne dures pas. Puisqu’il sera expulsé à la 51ème minute.
Sur une faute commise sur un avant centre de New Star, qui organisait rapidement une contre attaque, il va écoper d’un carton jaune et un second pour avoir jeter le ballon en dehors de l’air de jeu et pour avoir contesté les décisions de l’arbitre. Il va quitter le stade tout en laissant ses coéquipiers en infériorité numérique.
La sortie de Jacques Haman va libérer l’axe central de New Star. Celui-ci de temps à autre va monter plus haut pour appuyer ses attaquants. Les occasions de buts se multiplient mais à chaque fois que l’on s’attend à un but, la dernière passe est soit mal ajustée ou pas cadrée. Loïc Foudjon, le portier de Coton Sport, bien en jambe va à lui seul rayer la majorité des occasions nettes de but que va se créer New Stars. A l’image de ce coup de tête de woukome Mefire que tout le monde voyait au fond des filets (69ème). Bien servit par Bebe Kingue, qui a fait une remontée spectaculaire du coté droit des buts gardés par Loïc Fodjou, le ballon que reprend Woukome Mefire d’une tête plongeante est aisément stoppé par le portier de Coton sport de Garoua, très serein dans les goals, malgré les occasions de buts qui se multiplient.
Les entrées de Nganyep Arnaud (7), de Gouffe (11) en lieu et place de Tonye AGbe(2) et de woukome Mefire(10) du coté des astres de Douala et de Aloum Boubakary à la place de Ousmalia Baba du coté de Coton sport de Garoua, ne va rien changer à l’issu de cette rencontre.
C’est sur ce score nul d’un but partout qu’Effa Essouma va mettre fin à cette rencontre. Ceci, au grand regret de l’encadrement technique de New Stars qui di avoir manqué l’occasion de battre pour la première fois cette année, l’équipe de coton sport de Garoua, invincible depuis le début de ce championnat.
«Ce match on l’avait en poche. Les gars ont pêché par des nombreux ratés devant les goals. New Stars a joué de malchance. On a eu un nombre incalculable des actions de buts mais, les gars n’ont pas mis au fond » A affirmé Gérard Mbimi le coach de New Stars.
Dans les autres rencontres du jour, Astres De Douala et renaissance de Ngoumou ont fait jeu égal à Douala deux buts partout.
A yaoundé, Canon a battu Union 1 but à zéro. Tandis qu’à Bafang, Unisport faisait d’une bouchée Njalla quan sport academy (4-2).
Du coté de Mbouda, Sable a eu raison de scorpion par deux buts contre un. Pendant qu’à Dschang l’Aigle de la Menoua faisait jeux égale de deux buts partout avec yong sport academy.
Panthère de Bangangté qui jouait à domicile contre Tiko united, s’est imposée par deux buts à zéro.
Hervé Villard Njiélé
Récapitulatif 9ème journée Mtn élite one du dimanche 18 Mars 2012
Canon - Union (1-0)
Panthère-Tiko (2-0)
Astres- Renaissance (2-2)
New Stars - Coton(1-1)
Aigle - YOSA (2-2)
Unisport - NQSA (4-2)
Sable - Scorpion (2-1)
Crime passionnelle
Une jeune fille abat son amant
La scène macabre s’est déroulée très tôt vendredi 16 mars 2012, aux environs de 3h, au quartier New-Bell à Douala
Accédé dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Nkoulouloun le vendredi 16 mars 2012, relevait d’une véritable gageure. Les usagers étaient obligés de batailler dur, pour se frayer un passage, parmi la foule de curieux qui avaient élu domicile en ce lieu. Venus en nombre importants, ils tenaient tous à voir de leurs propres yeux, Adjara Ayouba, la jeune fille de 19ans qui a assassiné son amant très tôt ce vendredi matin, et qui était gardée dans la cellule de cette gendarmerie.
La présence des éléments de cette gendarmerie, qui tentaient de dissuader la foule, pour libérer la chaussée devenue exiguë, à cause de la présence des badauds, n’a rien enlevé à l’engouement des populations qui accouraient dans tous les sens. «On est venu voir la fille qui a s tué son copain là » laissaient –ils entendre.
Selon des informations de sources concordantes, la nommée Adjara Ayouba, la jeune fille criminelle s’est rendue chez Sali Alhadji Chetima, un mécanicien âgée de 27 ans très tôt ce vendredi. Ayant trouvé son ami en plein ébat amoureux avec une autre femme, elle va engagée une chaude discussion. Pendant la discussion qui va subitement dégénérer en une bagarre, la jeune fille va casser les vitres de la fenêtre et va planter le morceau à trois reprises dans le corps de son amoureux. Poignarder mortellement Salli Alhadji Chetima un mécanicien âgée de 27 ans, va rendre l’âme quelques minutes plus tard sur le chemin de l’hôpital.
Selon une source policière proche de l’enquête, la victime qui habitait à New-Bell central Bar, a reçu trois coups de poignards. La première à la poitrine, le second au ventre et le dernier au niveau de la cuisse. Il a rendu l’âme pendant qu’on le conduisit d’urgence à l’hôpital.
Les voisins alertés par le brouhaha que cette histoire a engendré n’ont pu rien faire. Ils sont arrivés quand l’irréparable avait déjà été commis. L’auteur du drame, Adjara Ayouba, qui a copieusement été molestée, a été extirpé des griffes de la population furieuse, par les éléments de la gendarmerie alertée. «C’est la gendarmerie qui l’a sauvée. On devait aussi la tuer »affirme un riverain très en colère.
Selon ce dernier au courant de cette relation, Sali Alhadji le défunt entretenait une relation amoureuse avec Adjara Ayouba depuis un bon moment. Salli Alhadji a découvert que la fille n’était pas sérieuse et a donc décider de mettre fin à la rélation. Ce que la fille n’a pas apprécié. « Chaque fois, elle venait l’embêter et faire des boucans chez lui .jusqu’à vendredi dernier quand elle est venues et l’a trouvée avec une autre fille. A la suite de la bagarre qu’il y a eu elle l’a tué avec les vitres de la fenêtre » Témoigne-t-il
Cet autre crime crapuleux qui s’est déroulé au quartier New-Bell à Douala, survient quelques jours seulement après celui qui s’est déroulé au quartier Elf Village, non loin de Picasso Bar.
Un jeune homme d’environ 25 ans, qui n’a supporté que sa copine le quitte, était allé la tuer au domicile de ses parents à Bobongo II Petit-Paris. Avant de se donner lui aussi la mort, en se coupant la veine jugulaire. Avec tous ces faits macabres, on serait en droit de penser que « aimer de nos jours à Douala devient dangereux »
Hervé Villard Njiélé