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Le blog de Hervé Villard Njiélé

cuture

Musique : Idylle Mamba fait un tabac à Douala

28 Mars 2013, 21:08pm

Publié par Hervé Villard

  

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A l’occasion de la dédicace de « Bêkou » son premier Album, la chanteuse centrafricaine a donné un spectacle inédit  à l’institut français de Douala ce 21 mars 2013 

  

Les près d’une heure trente minutes de spectacle qu’a données Idylle Mamba ce 21 mars 2013 à l’institut français de Douala se sont avérés insuffisantes, très insuffisantes d’ailleurs pour les fans et les mélomanes de la  capitale économique du Cameroun qui ont rallié l’Ifc ce jour-là. A la fin de ce show musical indescriptible, ils en voulaient encore.  « Bisser ! Bisser ! Bisser ! »  Ce crie fusait de toute part  dans la salle. Car, le public n’était pas satisfait, il en voulait encore. 

 Les journalistes culturels de la ville de Douala venus en nombre important à ce spectacle, eux aussi, n’étaient pas en reste. «Remet-nous nos 17 minutes de spectacles. Tu n’as pas fini ton temps » déclare-t-ils en chœur en apostrophant Idylle Mamba à la fin du spectacle. «Venez au concert à Yaoundé le 29 mars 2013 prochain à l’occasion de mon nouveau concert à Yaoundé et je vous restituerai ce temps-là » rétorque l’artiste en  partageant avec ces hommes de média  visiblement satisfait.  

C’est que, Idylle Mamba a séduit tout le public pendant ce spectacle. Sa voix  suave et envoûtante, ses coups de reins magiques, ses pas de danses qui riment avec les différents mélodies entonnées, l’artiste a fait d’un coup d’essai un coup de maître. 

 

Dès l’entame de ce concert ce jeudi 21 mars 2013 au tour de 20h, toute la salle est silencieuse. Chacun attend impatiemment ce qui va se passer.  Soudainement, l’artiste apparaît alors au public. Quatre lampes brillent autour d’elle.  Au milieu de ces lampes, un posé tabouret royale de type traditionnelle.  La chanteuse centrafricaine  ouvre  le bal par la chanson « Gadji Koyo ». Puis, par « Karne Ma », chantée en langue Ewondo, « Guene Na Sessé », « Nara », « Wa Nzin ».

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 Elle poursuit  son envol par le titre en français « petite fille » puis « naza », »Sango et Vous ».

 Lorsque la chanteuse entonne les premières paroles de « Maman » le public est en émoi.  Des cris et des youyous fusent de toute part. Elle rend hommage au maman de la plus belle manière  Ces femmes encore appelées mère de l’humanité ont tout fait pour nous, elles ont tout fait pour elle. L’artiste souffle un peu mais, poursuit la balade avec  « Femme Battue », « Elle », « Diyin » et en fin « Dok sala ».  Durant cette ballade qui a permis de visiter plusieurs rythmes musicaux, parmi lesquels, la world, la salsa, le bikutsi, entre autres, la chanteuse centrafricaine adoptée au Cameroun a bénéficié de la dextérité de Gaf Lex et d’Aaron successivement au piano et à la bass, de l’ingéniosité de Valnez, à la guitare et de serges Epoh à la percussion et voix. Dans ce premier album (Bêkou) qui signifie espoir, Idylle Mamba dénonce la sorcellerie, l’excision et les violences faites aux femmes. Après son prochain concert programmé ce vendredi 29 mars 2013 à l’Institut français de Yaoundé.

Idylle Mamba ira présenter son produit chez elle en Rca au mois d’avril, lors des spectacles à Bangui. En juin elle participera, au festival « N’sangu Ndi-ndji», à Pointe-Noire au Congo. L’artiste est pareillement  sélectionnée pour concourir aux 7ème jeux de la Francophonie en septembre à Nice en France.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Musique : Idylle Mamba fait un tabac à l'institut francais de Douala

28 Mars 2013, 19:24pm

Publié par Hervé Villard

 

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A l’occasion de la dédicace de « Bêkou » son premier Album, la chanteuse centrafricaine a donné un spectacle inédit  à l’institut français de Douala ce 21 mars 2013


Les près d’une heure trente minutes de spectacle qu’a donné Idylle Mamba ce 21 mars 2013 à l’institut français de Douala se sont avérés insuffisantes, très insuffisantes d’ailleurs pour les fans et les mélomanes de la  capitale économique du Cameroun qui ont rallié l’Ifc ce jour là. A la fin de ce show musical indescriptible, ils en voulaient encore.  «Bisser ! Bisser ! Bisser !»  Ce crie fusait de toute part  dans la salle. Car, le public n’était pas satisfait, il en voulait encore.

 

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 Les journalistes culturels de la ville de Douala venus en nombre important à ce spectacle, eux aussi, n’étaient pas en reste. « Remet-nous nos 17 minutes de spectacles. Tu n’as pas fini ton temps » déclare-t-ils en chœur en apostrophant Idylle Mamba à la fin du spectacle. «Venez au concert à Yaoundé le 29 mars 2013 prochain à l’occasion de mon nouveau concert à Yaoundé et je vous restituerai ce temps là » rétorque l’artiste en  partageant avec ces hommes de média  visiblement satisfait. C’est que, Idylle Mamba à séduit tout le public pendant ce spectacle. Sa voix  suave et envoutante, ses coups de reins magiques, ses pas de danses qui riment avec les différents mélodies, l’artiste a fait d’un coup d’essaie un coup de maitre.

 


Dès l’entame de ce concert ce jeudi 21 mars 2013 au tour de 20h, toute la salle est silencieuse. Chacun attend impatiemment ce qui va se passer. Les rideaux s’ouvrent sous une lumière tamisée. L’artiste à apparait alors au public recouvert d’un tissu de couleur orange. Quatre lampes brillent autour d’elle.  La chanteuse centrafricaine  ouvre  le bal par la chanson « Gadji Koyo ». Elle balade  le public  à travers les sonorités de la forêt tropicale. Puis, par « Karne Ma », chantée en langue Ewondo, « Guene Na Sessé », « Nara », « Wa Nzin » Puis le titre en français « petite fille », « naza », »Sango et Vous ». Et lorsque la chanteuse caresse les premières paroles de « Maman »,  le public est en émoi. Idylle Mamba l’a plusieurs fois repris lors de festivals à Douala et Yaoundé. Dans l’interprétation de cette mélodie, la douceur de la voix contraste avec la force dans les gestes. Idylle Mamba a les poings fermés, qu’elle bat contre sa poitrine. Elle doit sans doute lutter pour une cause. Mais laquelle? En fait, dans « Bêkou », Idylle Mamba dénonce la sorcellerie, l’excision et les violences faites aux femmes. « Comment peut-on aimer quelqu’un et l’humilier ? », s’interroge t-elle.  

 

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Le public a droit à « Diyin », « Elle », «Maman », « Naza », « Petite fille ». Le spectacle s’achève autour de 21h34 minutes sur des pas de danse de « Dok Sala ». Les spectateurs restent un peu affamés à la fin et en redemandent. Idylle Mamba donne son prochain concert vendredi 29 mars 2013, à l’Institut français de Yaoundé. Au mois d’avril, la chanteuse va faire découvrir son nouveau « bébé » aux siens, lors de spectacles à Bangui. Elle participera ensuite en juin, au festival « N’sangu Ndi-ndji», à Pointe-Noire au Congo. Elle a également été sélectionnée pour concourir aux 7ème jeux de la Francophonie en septembre à Nice en France.

 


Hervé Villard Njielé

 

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Professeur Valère Epée: «Une borne importante de la réécriture de notre histoire vient d’être plantée sur le sol camerounais»

8 Mars 2013, 17:40pm

Publié par Hervé Villard

 

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Linguiste, grand prêtre des Peuples de l'Eau, homme d’histoire, auteur de plusieurs ouvrages d’histoire et de civilisation et co-auteur du livre «Les Civilisations du Cameroun ouvrage à caractère historique qui retrace les civilisations camerounaises, le Professeur Valère Epée  rencontré après la cérémonie de dédicace de cet ouvrage revient sur  l’importance de l’ouvrage et son implication dans sa production.


On vous connait auteur de grandes œuvres, professeur. Mais en tant que linguiste qu'est-ce qui traduit votre contribution en tant qu'historien dans ce grand ouvrage ?


Ce que les hommes histoires ont fait c’est que, certains ont manqué de faire quoi que ce soit. Il y en a qui ont fini leur carrière sans écrire le moindre livre. Les autres ont été partiaux dans leurs analyses de l’histoire de notre pays. On a besoin  soit d un esprit éclectique,  encyclopédique qui n’excepte rien de notre histoire. Soit tout simplement un regroupement de divers spécialistes de l’histoire. Qu’on les regroupe et que l’on fasse une encyclopédie plus représentative de l’ensemble des tributs nationales.


Pourquoi avoir choisi de coécrire cette ouvrage particulièrement, on vous connait plutôt  dans des projets solistes ?


Il y a un temps pour le singulier, un temps pour le collectif. J’ai opté pour le collectif parce que j’ai été sollicité dans le cadre d’un projet qui m’emballe. A savoir, la route des chefferies musées des civilisations auquel j’ai participé. L’idée m’a tellement fascinée. Que ce qui en a découlé c'est-à-dire ce livre sur les civilisations du Cameroun forcement m’a fasciné. Je me suis contenté du peuple que je connaissais le mieux. C'est-à-dire le peuple de la mer. Pas seulement parce que je le connais mieux mais parce que là dedans, il y a des choses pas ordinaire qu’on ne connait qu’au pied de la lettre. C'est-à-dire qui sort vraiment de l’ordinaire. Ce n’est pas par hasard qu’on a confisqué tous l’arche sculpturale Sawa par exemple. Et que deux siècles après, on découvre cet art empilé dans les arrières salles des musées. De certains pays européens tel la France, la grande Bretagne, la Grèce, bref des pays que j’ai cité tout à l’heure.  On tombe du ciel en voyant cela. C’est comme si une volonté au monde a décidé d’occulter ce quelque chose que l’on a découvert en franchisant les berges du Wouri. Ce n’est pas par hasard Qu’on a donné au Wouri le nom Rio dos Camaroes.


Est-ce qu’on peut penser qu’avec l’écriture de l’ouvrage  « Sur le chemin des traditions » c’est la réécriture de notre propre histoire qui est engagée ?


Peut être pas le début, tout ce qui parle de l’histoire vous amène à vous remettre en cause. Une relecture, une borne importante vient d’être plantée sur le sol camerounais. Et le monde n’a pas encore fini d’en parler.

 

Réalisé par Hervé Villard Njiélé

 

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Livre :Les civilisations du Cameroun déjà disponible

8 Mars 2013, 17:29pm

Publié par Hervé Villard

 

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L’ouvrage qui retrace l’histoire du Cameroun a été dédicacé au Gicam le 27 février 2013

«Ce n’est pas un livre comme les autres. Ce n’est pas un livre de tourisme, ce n’est pas un livre d’histoire. Nous racontons dans cet ouvrage, les réalités du  Cameroun il y a trois millions d’années » Cette déclaration est du Dr Flaubert Taboue Nouaye coauteur de l’ouvrage «La civilisation du Cameroun» dédicacé dans l’une des salles de conférence du Gicam le 27 février 2013.

Contribuant comme tous les autres à  faire découvrir ce chef d’œuvres de 224 pages il a tenu à souligné l’importance de cet ouvrage et surtout la différence que ce livre, déjà disponible dans les librairies de la place, a avec les autres ouvrages d’histoire. Édité par «la route des chefferies » l’ouvrage est   reparti en deux grandes parties. La première  consacrée à  l’histoire du pays, revient sur  l’archéologie tandis que la seconde présente les quatre grandes ères culturelles des peuples de la forêt, de la mer, des peuples  soudano-sahéliens et grassfields. Ce livre comporte plus de 700 illustrations. Les chercheurs, Pr Joseph Marie Essomba, Dr Cyrille Bella, Nadine Ngon Sali Banani, Valère Epee, Sylvain Djache Nzefa ont fait des fouilles pendant plus de 30 ans pour produire cet ouvrage qui selon eux, raconte la vrai histoire du Cameroun.  «Pour produire ce manuel, nous avons passé plus de 40 années de recherches. Nous pensons que son contenu est important pour la postérité » déclare Sylvain Djache Nzefa, coordonateur du programme «Routes des chefferies ». Le professeur Valère Epée présent, a demandé au maigre public présent de  s’approprier l’ouvrage car il est important pour notre  culture et celle de nos enfants. Le journaliste Alain Foka qui a préfacé l’ouvrage  a encouragé l’initiative en implorant les historiens à écrire  d’avantage. «Nous nous sommes toujours plein de la manière donc notre histoire a été racontée. Il est temps que nous racontons notre propre  histoire», a déclaré le présentateur d’Archives d’Afriques sur les ondes de radio France internationales. Pour vulgariser l’ouvrage, les responsables de « la route des chefferies »ont promis se rapprocher du ministre des enseignements secondaires pour que l’ouvrage soit admis  au programme comme manuel scolaire.


Hervé Villard Njiélé

 

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Spectacle: Sanzy Viany fête avec les femmes de Douala

7 Mars 2013, 10:27am

Publié par Hervé Villard

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La nouvelle coqueluche de musique camerounaise donne un spectacle ce 7 mars 2013 soir  à l’institut français de Douala aux environs de 20h


C’est pour la première fois dans sa carrière que l’artiste Sanzy Viany  va se produire en solo à Douala. Et du coup, l’artiste camerounaise est tout émue. Elle promet donner le meilleur d’elle-même pour se faire adorer par ce  public qui la sollicite depuis plusieurs années déjà. Pour ce coup d’essaie, Sanzy  veut en faire un coup de maitre. C’est pourquoi elle ne lésine sur aucun moyen pour réserver à ses fans de Douala  un spectacle à la hauteur de leur attente. «Je suis très heureuse d’être à Douala. Je vais prester dans cette ville pour la première fois. Je suis très émue de la faire. Je rêvais  depuis longtemps de venir prester ici mais, il fallait bien que je trouve le moyen de produire un spectacle digne des mes fans. L’institut français de Douala  vient de me donner l’opportunité. Et je compte la saisir. Je viens m’offrir à Douala» a déclaré  toute excitée l’artiste  camerounaise,  pendant la conférence de presse.

Pour aguicher ce public qui va la découvrir pour la première fois en solo, Sanzy Viany  promet revisiter les titres de son tout premier album « Akouma » et  certains titres du nouveau album «O’su» qui sortira des studios  dans quelques semaines. En parcourant les différents titres des deux albums, elle veut non seulement permettre aux femmes en fête de passer de moment mémorable en compagnie de sa voie suave et languissante mais surtout, rappeler à ses dernières grâce aux différentes thématiques abordées dans ses chansons, d’où elles viennent.

A travers l’ewanga Jazz, l’un des rythmes que l’on retrouve dans son album,  Sanzy  Viany veut faire  danser toutes les femmes, tous ses fans. Elle ne fera pas d’économie d’énergies. «Le 7 mars est l’occasion pour moi de  faire découvrir mon univers. De communier avec le public de Douala, de partager mon émotion avec tout le monde » déclare-t-elle. Pour se sentir elle-même, comme dans le bon vieux temps, elle y a associé ses amis d’enfance, ceux avec qui elle a commencé la musique.

Après un spectacle étincelant donné à Yaoundé le vendredi 25 janvier 2013 à l’institut français de Douala, Sanzy Viany vaudrait  refaire la pareille à Douala.  Et pourquoi ne pas faire mieux. Car, «beaucoup de  personnes de me connaissent pas à Douala. Et, il faut qu’ils me découvrent » ajoute-t-elle.

 De son vrai nom Sandrine Dziguene, Sanzy Viany est titulaire d’une maitrise en droit des affaires. Celle qui aime la musique depuis l’âge de huit ans a abandonné les bancs  pour se consacrer à la musique qu’elle considère comme sa nouvelle profession. Et ce malgré les nombreuses oppositions des membres de sa famille.

Nominée au concours RFI 2010, Sanzy Viany a été  récompensée comme Révélation féminine de de  l’année 2010. Déjà déclarée Révélation Bikutsi 2009 par la chaîne de télévision New TV,  l’album «Akuma», soutenue par la chanteuse Queen Eteme et le groupe Macase, a permis à Sanzy Viany de faire connaître ses qualités artistiques et médiatiques en 2010.


Sanzy Viany a été de tous les festivals ou presque organisés en 2010sansy-Viany.jpg: Festi Bikutsi, Couleurs Urbaines, Ya Fe. Dans ce dernier rendez-vous plutôt resserré en termes de casting, elle a partagé une soirée avec Annie Anzouer, une expérience réussie de l’avis du public et de l’ancienne chanteuse fétiche du groupe Zangalewa. De retour d’un long périple qui l’a conduit tour à tour en France, en Hollande, au Kenya, «Sanzy soleil » compte se faire découvrir par tous les camerounais.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Douala : Union de Douala affiche ses ambitions

28 Janvier 2013, 14:07pm

Publié par Hervé Villard

 

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Le champion du Cameroun de la saison 2011/2012 a décliné ses différents objectifs lors de l’assemblée générale que le club a organisée le 20 janvier 2013 au foyer social Njoh-Njjoh à Bonapriso

Conserver le titre de champion du Cameroun pour une seconde fois, remporter la coupe du Cameroun, atteindre les quarts de finales de la champions league africaine et si possible remporter ce prestigieux trophée qui fuit les équipes camerounaises depuis plus de 23ans déjà. Voilà présenter de manière brève les objectifs que se sont fixés les dirigeants des Nassara Gamakaï en cette nouvelle saison sportive qui commence. Objectifs nobles et enviables mais, qui ne sont pas faciles à atteindre au vue des obstacles à surmonter pour y parvenir. Il faudra en plus de la volonté qui anime tous ceux qui gravitent autour de cette équipe mythique de la ville de Douala, déployer beaucoup d’efforts, beaucoup d’argents et compter aussi sur le facteur chance, très souvent déterminant en matière de football.

Pour mettre toutes les chances du coté de l’Union, les responsables des Nassaras Gamakaï ont organisé une assemblée générale pour trouver et apporter des solutions aux différents problèmes que rencontre le club. Parmi les 23 points à l’ordre du jour, figurait l’adoption du budget de la nouvelle saison sportive, la collecte des fonds, l’affaire Union de Douala contre Cofinest et d’autres points importants encore.

S’agissant du budget prévisionnel de la saison sportive 2012-2013, la somme de 326 millions de francs cfa a été votée unanimement par les membres de l’assemblée générale. Il va permettre au club d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé et proviendra de diverses sources. A savoir ; la cotisation des membres et des différents fans club, de la subvention du sponsor de la Mtn élite one et Two, de la subvention de la ligue professionnelle de football du Cameroun, de la vente des cartes et gadgets du club entre autres. Même si les ressources prévisionnelles du club qui s’élève à 311 millions ne sont pas suffisantes pour équilibrer les dépenses prévisionnelles estimées à 326 millions de fcfa, les responsables entendent tout mettre en jeu pour arriver à ses fins.

Au sujet de l’affaire Union de Douala contre Ets CTR Samen portant sur le détournement de 90.millions de fcfa, prince Ngassa Happy le président du comité des sages des Nassaras Gamakaï a fait savoir qu’Union de Douala a eu gain de cause et que, des procédures judiciaires sont en cours pour obliger l’ancien président de l’Union à payer cet argent. Le club entend porter plainte pour tentative d’escroquerie.

Pour clôturer cette assemblée générale, l’on a procédé à la collecte des fonds pour un montant de 20 millions quatre cent milles fcfa(20.400.00)

Les responsables d’Union de Douala, on par ailleurs fait savoir qu’ils ne transformeront pas cette association en Société anonyme à objet sportif comme le demande la ligue pour participer à la Mtn élite one.

L’assemblée générale qui permettait de présenter les joueurs de l’année 2012-2013s’est achevée par un match amicale entre Union champion du Cameroun et Unisports du Haut-Nkam. Un match amical organisé par Tendance Scenic une agence de communication qui aura désormais pour tâche de s’occuper de l’image de Union de Douala qui s’est achevé par un match nul d’un but partout.

Hervé Villard Njiélé

 

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Foire humanitaire du livre :Plus de 48000 ouvrages à exposer à Douala

28 Janvier 2013, 11:29am

Publié par Hervé Villard

  

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La 7ème édition de cet évènement culturel qui  encourage la lecture et le développement de la culture s’ouvre au parc des princes de Bali à Douala ce matin et  s’achève  le 2 février 2013 prochain.


Le parc des princes de Bali va se muer en une librairie et en un centre de documentation du 28 janvier  au 2 février 2013.  Ceci à cause de la foire humanitaire du livre qui se déroule dans cette espace. Tous ceux qui  se rendront cet  espace de la capitale économique du Cameroun, seront agréablement surpris par le décor et le spectacle qui  va s’offrir  à leurs yeux, dès qu’ils franchiront le portail d’entrée de ce site.   Sous plusieurs tentes dressées, seront exposés des milliers d’ouvrages concernant des domaines variés   tels que  les sciences, le droit, l’économie, l’informatique, la littérature, la sociologie, les mathématiques la religion, la chimie, la physique, la philosophie, le droit les bandes dessinés  pour ne citer que ceux là. Bref  «celui qui visitera « le village du livre » trouvera  des  les ouvrages de toutes sortes »  rassurent les organisateurs.

A l’occasion de la 7ème édition de la foire humanitaire du livre, évènement qui se célèbre du 28 au 2 février  2013, les membres  de l’association Ecoles sous l’arbre humanitaire, une Ong à caractère humanitaire basé en France, ont bien voulu faire du Parc des Princes à Bali un centre de documentation. Ceci,  pour permettre aux habitants de la ville de Douala d’entrer en possession des ouvrages de leur choix à moindre coup. Le prix unitaire des livres  étant de 2500 francs, les organisateurs entendent vendre près de quarante mille livres pendant la durée de l’exposition.  Selon Charles Ntolla, président de l’association Ecole  sous l’arbre humanitaire, près de 48000 livres seront disponibles durant cette 7ème édition.

Au niveau de l’affluence, les organisateurs affirment déjà leur satisfaction. Se fondant sur les résultats de la 6ème édition de ce même évènement qui avait connue un succès  considérable l’année dernière,  les organisateurs pensent que  cette septième édition drainera encore plus de monde que la fois dernière.

Au niveau des innovations, en plus du fait que le prix du livre est maintenu à  2500 francs, Charles Ntolla affirme que «plusieurs ouvrages sont neufs et sont d’actualité ». Pour permettre à tout le monde d’avoir des ouvrages, le comité d’organisation interdit la vente des mêmes ouvrages aux visiteurs. L’autre particularité de l’évènement, c’est l’association de  l’autisme dans le combat. En promouvant la culture de la lecture, l’association Ecoles sous l’arbre humanitaire, entend également sensibiliser les populations sur cette maladie ignorée presque de tous. Elle marque son soutien et sa solidarité aux  victimes de l’autisme et par conséquent lutte contre ce mal.   L’ouverture officielle est prévue pour le mardi 29 janvier 2013.

Après Douala, la 7ème édition de la foire humanitaire du livre se tiendra à Dschang, à la cour d’honneur de l’Université, du 04 au 09 février 2013.  L’édition de yaoundé  a été reportée à une date ultérieure.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Oumarou Nchare : «Petit pays, Ekambi Brillant, Patience Dabani seront à Foumban »

6 Décembre 2012, 15:57pm

Publié par Hervé Villard

Oumarou Nchare

 

«Petit pays, Ekambi Brillant, Patience Dabani seront à Foumban »

 

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Directeur des affaires culturelles du palais du roi Bamoun et membre du comité d’organisation de la 544ème édition du Ngouon, Oumarou Ncharé,  fait un état des lieux à quelques heures de l’ouverture du festival.

 

 

A quelques jours du début du festival du peuple Bamoun, le Ngouon,   à quel niveau êtes-vous avec les préparatifs?

 

Nous sommes tellement pris. Vous même pouvez le constater. C’est à peine si je reçois quelqu’un quand il entre dans mon bureau. Si moi je ne suis que directeur de la culture, vous pouvez imaginer combien le sultan est occupé en ce moment.  Les choses avancent comme elle se doit et à ce moment, je peux vous dire que nous sommes prêts. Le site est là, les travaux d’aménagement de la place de fête se précise, on a déjà fini d’aménager les tentes. En fait, quand vous faites un tour à la place des fêtes ou au village du Ngouon, vous vous rendez-compte du fait que la fête est déjà là. Cette année, nous n’avons pas fait des choses en amateur. Nous l’avons fait de manière professionnelle parce que, le NGouon coïncide avec la célébration des 20 ans d’accession au pouvoir du sultan Ibrahim Mbombo Njoya.

 

 La fête cette année sera sensiblement égale à Promote. La logistique est la même. D’ailleurs, c’est à l’organisateur de Promote que nous avons confié l’organisation et l’aménagement du site de la foire. Nous avons fait venir depuis le 20 novembre 2012 plus de 100 camions semi-remorques de bâches et chaises. En cinq jours, nous avons tous installés.  Pour loger tout le monde nous allons également faire venir à Foumban des hôtels mobiles. Puisque, tous les hôtels qu’il y a à l’ouest ne pourront pas contenir tous les visiteurs qui viendront à la fête. Jusqu’ici, nous sommes satisfaits  de l’avancement des travaux qui sont à plus de 90% prêts. Et je pense qu’avant le début du festival on sera totalement prêt.

 

La 544ème édition du Nguon se célèbre cette année sous le thème «Le mensonge, arme de destruction d’un peuple, soyons-en avertis ». Pourquoi ce thème ?

 

Le sultan à l’habitude de dire qu’on trouvera un jour un remède contre le sida mais, qu’on ne trouvera pas de remède contre le mensonge. Vous savez, le mensonge aujourd’hui est devenu un grand fléau surtout dans le Noun. Et, ce mensonge  est surtout entretenu par les populations. C’est un fait et chacun s’en fou. Dans un match de football, on cherche seulement à gagner. On ne cherche pas à savoir si les méthodes utilisées sont bonnes. On fait appel au mensonge pour faire mal à un tel ou à un tel autre .Alors qu’au fond, il n’ya rien de concret.

 

Si on entretient un mensonge à la longue, il peut détruire un pays. Le mensonge dans une certaine mesure peut devenir la vérité si on ne se méfie pas. C’est pourquoi, nous pensons qu’il faut qu’on essaie de sensibiliser les populations à ce sujet là. C’est dangereux de dire des choses qui n’ont pas été faites et qui n’ont jamais eu lieu. Je vais vous prendre à titre illustratif un exemple très simple. Il y a des gens qui racontent partout là que le Ngouon n’aura pas lieu parce que le maire n’a pas donné son accord pour l’exploitation du site.  Ils disent partout que ce site n’est pas encore aménagé. Ça c’est un mensonge et cela peut détruire le peuple.  Ceux qui devraient venir au Ngouon ne viendront plus. Parce qu’ils ne sont pas informés. Des que cette nouvelle sera répandue, ils ne se déplaceront plus pour Foumban et  du coup, la fête capote comme ça à cause d’une fausse nouvelle, un mensonge. Heureusement que, nous avons la radio pour communiquer et sensibiliser au maximum les populations à ce sujet. Le mensonge comme je le disais est un fléau réel qui sévit dans le Noun et qu’il faudrait combattre avec la dernière énergie.  Et vous pouvez comprendre que le choix du thème n’est pas un heureux hasard.

 

Pouvez-vous revenir sur les innovations de cette 544ème édition du Ngouon ?

 

L’innovation c’est d’abord la création d’un nouveau village de la foire. Avec cela, on va contribuer à développer le village et à étendre la ville de Foumban aussi. Et dans ce nouveau site que nous avons choisi il six mois, il faut environ 10.000 fcfa pour s’offrir un mètre carré de terre à cet endroit. Comme pour dire que la ville est entrain de se développer. Ce site est situé à Foumban2. Avant, la foire se passait ici, dans la même cour.  Il y avait des problèmes. Il était difficile de recevoir les autorités au même moment que la foire se déroulait. Bref, il y avait un cafouillage total. C’est pourquoi on a pensé à aménager un nouveau site. La création de se nouveau quartier a poussé le premier ministre àde signer une note autorisant l’entreprise Aes-Sonel à électrifier tout le quartier.

 

 Une autre innovation de ce festival et non les moins importantes est que, cette année, il coïncide avec la célébration des 20ans d’accession du sultan Mbombo Njoya au trône. Et, il y aura à Foumban, des artistes de renom qui ne sont jamais venus ici à l’occasion du Ngouon.  Ainsi, nous allons accueillir Petit pays, Ekambi Brillant, Patience Dabani bref, la crème de la musique camerounaise et de l’Afrique centrale sera là.

 

Pour la célébration du Ngouon, le palais royal a été entièrement renouvelé par le sultan. Pour ceux qui on eu l’habitude de venir à Foumban, le palais royal ne se présentait pas comme ça, il a été rénové.

 

Combien de visiteurs attendez-vous à ce festival ?

 

Nous avons déjà travaillé sur les cartons d’invitations. Nous  les avons  d’ailleurs toute expédiées. Nous avons invité 3000 personnes et  ce ne sera pas facile à gérer. A coté de ces invités, il y aura les touristes et autres personnes curieuses. C’est difficile d’évaluer le nombre de visiteurs. Mais, pour gérer tout le monde, nous avons prévu plus de 250 tentes.

 

 

Réalisé par Hervé Villard Njiélé de retour à Foumban

 

 

 

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Festival du Nguon 2012 : L’heure du dernier réglage

6 Décembre 2012, 15:44pm

Publié par Hervé Villard

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A quelques jours du début de cette grande fête culturelle et traditionnelle du peuple Bamoun, le comité d’organisation s’active à tous les niveaux pour finaliser les préparatifs avant le début de cet évènement.

 

 

La 544ème édition  des grandes journées traditionnelles et culturelles du peuple Bamoun se célèbre du 3 au 9 décembre 2012 prochain à Foumban. Culturellement baptisé « Nguon », ce festival  du peuple Bamoun qui rassemble tous les peuples de cette région de l’ouest, se veut particulière cette année. Ceci à cause de ses nombreuses innovations mais aussi et surtout  parce que, ce peuple célèbre  pendant au même moment les 20ans de règne de sa majesté Ibrahim Mbombo Njoya, le sultan roi des Bamoun, qui a  accédé au trône en 1992.

 

Pour rendre cet évènement mémorable, les responsables des différentes commission sont au four et au moulin depuis le mois de juin 2012. Ils multiplient réunions sur réunions, et communiquent sans cesse pour apprécier le niveau d’avancement des travaux et surtout s’assurer que les choses avancent comme ils le désirent.

 

 

Depuis une semaine, la pression est  au paroxysme. Il est question de finaliser les derniers travaux pour laisser place aux festivités qui commencent dans quelques jours seulement. Dans les différentes quartiers généraux, l’heure est aux derniers réglages on finalise les derniers travaux. Ça va au pas de course.

 

Selon des responsables des différentes commissions qui préparent cette évènement, tout est fin près pour que tout se déroule normalement. «Vous constatez que nous sommes en train de faire expédier les billets d’invitation. C’est vrai que mon bureau s’est transformé en un atelier à cause des activités que nous menons au quotidien. Mais, je peux vous dire que tout est fin près pour que le Nguon démarre comme prévu. C’est vrai qu’il reste une ou deux choses à faire avant. Mais, je vous rassure que l’essentiel a déjà été fait » déclare Oumarou Ncharé, Directeur des affaires culturelles du palais du roi des Bamouns.

 

 

Sur le nouveau site devant accueillir les différentes festivités de cette 544ème édition du Nguon, les travaux ont suffisamment avancé. «On a fini le terrassement depuis. Les aménagements sont achevés. Nous sommes actuellement en train d’installer les chapiteaux. Avant le début des festivités,  le site sera prêt Puisqu’il ne manque qu’à installer les chaises et les tables.» Rapporte une source proche de l’organisation. Des photos postés sur le facebook du « Nguon»  spécialement créé pour communiquer est plus expressif. Elles présentent l’état d’avancement de ce nouveau site et surtout son occupation.

 

A coté de l’aménagement du site, les groupes de danses devant participer à la cérémonie d’ouverture officielle peaufinent les dernières séances de répétition.  «Nous avons suffisamment avancé avec les répétitions. Mes différentes troupes de danses maitrisent déjà les différentes chorégraphies. Nous faisons des entrainements tous les jours pour que tout le monde se mettent au pas. Pendant le week-end, nous allons  commencer à travailler sur le site question de permettre aux danseuses de prendre possession de l’espace et de s’y habituer.  Pour l’instant tout va bien et on promet donner le meilleur de nous même pendant cette parade», déclare Mireille Flore Arétouyap, enseignante de danse et chorégraphie à l’université des beaux arts de Foumban et responsable de la troupe de danse universitaire devant effectuer la parade pendant la cérémonie d’ouverture officielle du Nguon. Pour celle qui promet du spectacle aux publics nombreux qui seront présents, «il n y a pas à s’inquiéter car tout est fin prêt pour rendre la fête belle », ajoute-t-elle.

 

Effervescence

 

Selon des informations en provenance de Foumban, la ville vibre déjà aux couleurs de ce festival qui se célèbre depuis 1993 après deux ans. Des touristes  devant prendre part  aux festivités arrivent de partout. Ils se baladent dans la ville en attendant  l’évènement.  Les hôtels  les lieux d’ébergements également sont déjà réservés. La population de Foumban  avec l’arrivée des touristes et des délégations s’est également agrandie.

 

 Les artisans eux aussi  ne sont pas en marge de ces festivités. Ils ont refait leur achalandage. Des objets neufs et varies ont été achetés. Il est question de se faire un peu de fric pendant cette période. «C’est la période des bonnes affaires. Si on ne fait pas le maximum de recette pendant le Nguon, on ne pourra plus le faire. Il y a beaucoup de touriste ces moments là », déclare Moyamed Njitoya Njiemessa, directeur adjoint de la galerie le Baobab. Des chapeaux portant des plumes d’oiseaux qui n’apparaissent que pendant les festivités du Nguon sont déjà sur le marché. Plusieurs personnes les ont déjà achetés et le portent d’ailleurs. Sur les étals on distingue les bracelets de même que nombreux autres objets de valeurs fabriqués.

 

 D’après des habitants de Foumban, la ville est prête pour accueillir sont évènement. Car elle s’est déjà faite belle comme tous les sites devant abriter les festivités de la 544ème édition du Nguon qui se célèbre cette année sous le thème «Le mensonge, arme de destruction d’un peuple, soyons-en avertis »

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Musique : Retour triomphal pour Kaissa Doumbe

25 Octobre 2012, 17:41pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

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L’artiste camerounais a magnifié son retour au paysnatal  par une série de concert qui lui a permis de communier avec le public de Douala et Yaoundé.

 

Le pays lui manquait. Ça se voyait, sa se sentait. Son sourire et sa gestuelle trahissaient  son envie de rattraper les trente cinq années passé hors du pays. Elle mourait d’envie de voir tout le monde de communier avec tous.  Ces envies, kaissa Doumbe les a presque toute comblés en trois jours de spectacle inédit au Cameroun.  Même si elle déclare ne pas pouvoir rattraper ses trente cinq années passé à l’étranger, le sourire qui animait son visage  à la fin de ces spectacle, traduisait cette joie de se retrouver parmi les siens, de  jouer de chanter et danser avec eux,. Bref, elle a rattrapé une partie de ce temps !

 

A l’institut français du Cameroun  agence de Douala  où, kaissa Doumbe a commencé  la série de concert, c’était l’euphorie totale. Les fans venus de  divers horizons étaient massés en ce lieu. En nombre important, ils attendaient impatiemment le début du spectacle. Et, il fallait trouver une place assise, «une bonne place » devant la scène pour être plus près de l’artiste.

 

Malgré la programmation d’un autre spectacle le lendemain vendredi 19 octobre 2012, les  inconditionnels de la musique et plusieurs autres fans, tenaient à vivre en direct ce premier spectacle. «C’est le premier spectacle qui est le spectacle. L’artiste y donne tout », explique  Jean Louis, pressé de se trouver une place assise devant le podium.

 

Quand le rideau se lève, le public  est  tout ému. Kaïssa a à peine entamée le concert qu’elle donne déjà le ton de la soirée. Sur un rythme salsa mêlé de makossa, elle se trémousse et invite le public à communier avec elle. La première chanson  «Tondjé» qu’elle n’a pas choisi au hasard traduit son envie de rattraper le temps perdu. «Le pays me manquait. La chanson parle de l’exil que je vis maintenant depuis 35 ans. Je chante chez moi ce soir. C’est un immense plaisir d’être là », se réjouit l’artiste. Le public l’accompagne dans les refrains de chansons tirées du répertoire de son premier album, «Looking there», et du nouveau disque en découverte, intitulé «I am so happy».

 

La joie se lit sur tous les visages.  Cette ambiance prend une autre coloration quant «To you Fanta», est interprété par l’artiste. Elle est plus triste et mélancolique. Car, la chanteuse raconte l’histoire de Fanta, décédée il y a 27 ans à la suite d’une excision. Après une petite pause, Kaissa Doumbé Mongolo revient sur scène avec vigueur. Et, invite le public  de part ses pas de danse à danser avec elle. Elle rend une série d’hommage à sa sœur Denise, à sa mère et son père disparus. Du bikutsi et de l’esséwé sont au rendez-vous. De sa voix suave elle envoute toute la salle et le public avec. L’ambiance du jeudi 18 octobre 2012, est la même le lendemain vendredi, à la même heure et le samedi suivant à Yaoundé. Le mot Vip utilisé  par les organisateurs n’est pas respecté. En salle, emportés par les envolées lyriques de l’artiste aux talents immuables, les différents spectateurs ont abandonné leur rang pour danser au rythme de l’artiste.

 

Accompagnée sur scène par les musiciens locaux, avec Haoussa Drum’s à la batterie, Denis Mussinga au piano, Martien Oyono à la guitare, Arthur manga à la basse, Bibiane Sadey, Gaëlle Wondjè et Essomè aux chœurs. Kaïssa  Doumbé  a fait un retour tonitruant au bercail. La chaleur partagée et reçue  lui a certainement permis de se sentir au bercail.

 

Hervé Villard Njiélé

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