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Le blog de Hervé Villard Njiélé

societe

Déguerpissement au carefour Ndokotti: Des vendeurs à la sauvette et des benskinneurs chassés .

29 Octobre 2014, 20:48pm

Publié par Hervé Villard

circulation fluide à Ndokoti
circulation fluide à Ndokoti

La scène s’est déroulée très tôt dans la matinée du lundi 27 octobre 2014 avant l’arrivée des commerçants.

Le carrefour Ndokoti est fluide depuis  le lundi 27 octobre 2014 matin. Les usagers de la route circulent sans gène dans  ce carrefour toujours obstrués par des commerçants et des conducteurs de moto  taxi qui occupent  les trottoirs et la chaussée. Du carrefour dit tunnel Ndokotti  en allant vers Nyalla au carrefour ou  la station Tradex, la situation est la même. On circule librement. L’embouteillage quasi existant a disparu.

 

C’est que, très tôt ce matin là, les éléments de la police municipale de la communauté urbaine de Douala on investi ce carrefour  et ont chassé tous ceux qui s’y trouvaient. Selon les riverains témoins de ce déguerpissement, les vendeurs à la sauvette, les vendeurs de médicaments,  les vendeurs de chaussures et les vendeurs de vêtements reconnus sur l’appellation fripiers, tous ont été déguerpis par les gros bras de la Communauté urbaine de Douala (Cud) présents sur les lieux.

 

Aidé par les forces de maintien de l’ordre qui assuraient  la sécurité pendant cette opération,  les éléments de la police municipale ont œuvré avec hargne.  Des étalages et comptoirs des commerçants véreux n’ont pas échappés à la furie de la police municipale, venues en sapeur pompier libérer le carrefour Ndokotti de ces encombrements. Ils ont tous été détruits sans exception.   A certains endroits de ce carrefour, les traces de ces casses restent perceptibles. Des débris de planches issus des étalages et des comptoirs détruits jonchent le sol.  Pour assurer la propreté de ce carrefour, les employés de la société de salubrité  Hysacam  venus à la rescousse ont assuré le nettoyage et ont restauré à cet endroit une propreté.

 

Les conducteurs de moto reconnus sur l’appellation « Benskineurs » n’ont pas échappé à cette action de la Cud. Eux aussi ont été chassés du carrefour et contraint à occuper les espaces qui leurs sont  réservés ceci en fonction de leurs destinations respectives.  Le déguerpissement du carrefour Ndokoti intervient quelques semaines seulement après l’affichage d’une banderole invitant les commerçants à libérer  ce carrefour en date du 24 octobre 2014.

 

 Cette action de la communauté urbaine de Douala s’inscrit dans le projet de la viabilisation de la capitale économique du Cameroun, engagé par le délégué du gouvernement Fritz Ntone Ntone.   

Cependant il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que le carrefour Ndokoti est déguerpi par la communauté urbaine de Douala. Plusieurs fois après le passage de la communauté urbaine de Douala, les commerçants sont revenus s’y réinstaller.

 

Baptisée opération «Coup de poing», cette nouvelle opération selon des employés de la communauté urbaine de Douala est décisive. Parce que va permettre de libérer définitivement le carrefour Ndokoti. Deux camions anti émeutes stationnés dans ce carrefour  et  la présence des gendarmes ici de jour comme de nuit  traduisent la volonté de la Communauté urbaine de Douala de faciliter la fluidité de la circulation à cet endroit.

 

 

Hervé Villard Njiélé.

 

Déguerpissement au carefour Ndokotti: Des vendeurs à la sauvette et des benskinneurs chassés .

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Journée mondiale de l’habitat: Près de 500 personnes marchent à Douala

6 Octobre 2014, 17:36pm

Publié par Hervé Villard

Journée mondiale de l’habitat: Près de 500 personnes marchent à Douala

Elles ont pris part à la marche sportive organisée en marge de la journée mondiale de l’habitat qui se célèbre ce mardi 6 octobre 2014.

«La marche d’aujourd’hui, c’est en fait une marche de l’habitat, elle est une prescription du ministre de l’habitat et du développement urbain qui nous demande de sortir nos bureau pour sensibiliser les populations. En prélude  à cette journée qui se célèbre  les 6 octobre 2014, il était temps pour nous de  sensibiliser les populations en organisant cette marche. Vous avez dû  le constater que les gens s’interrogeaient, ils cherchaient à savoir ce qui se passe. C’est par là que nous comprenons que le message est passé».

 

C’est par cette déclaration que Ngalam Aboubacar, délégué régional de l’Habitat et du Développement urbain du Littoral a clôturé la marche sportive  qui  s’est déroulée dans la ville de Douala  ce dimanche 5 octobre 2014.

Organisée à l’occasion de la journée mondiale de l’habitat qui se célèbre  mardi 6 octobre 2014, il était question pour le patron de  l’habitat  dans la région du Littoral, de sensibiliser les populations de la  ville de Douala sur  le sujet et interpeller ces derniers sur les risques qu’ils encourent en construisant n’importe comment.

Pendant deux heures de marches sur une distance de près de 10km, les plus de 500 marcheurs  présents ont joint leur pas à celui d’Aboubacar Ngalim pour informer les populations sur l’existence de cette journée. L’itinéraire choisi  d’après le comité d’organisation n’était pas le fruit du hasard. Car, «permettait pareillement de toucher toutes les différentes couches de la population qui habite  de Douala ».

Ainsi, de la poste d’Akwa  au Rond point d’Akwa en passant par le  «carrefour deux églises, «marché Central», «Shell New-bell»,Rue Koloko, «cimetière Njoh Nhjoh», «Nkogmondo, Mobil Njoh Njoh, sans oublier, Sgbc Bali, direction Sabc Bali, les marcheurs sont passés par l’immeuble Hogmeni, Ancien Dalip  avant de rejoindre la salles des fêtes d’Akwa.  Un exercice physique qui a permis à plusieurs personnes d’améliorer leur santé en pratiquant  du sport. Mais surtout de  contribuer  à la sensibilisation, qui est d’après les organisateurs, un aspect important dans l’amélioration de la situation de l’habitat dans la ville de Douala et la région du Littoral tout entier. «Vous savez qu’à Douala par exemple, quelques quartiers seulement sont urbanisés (Bonanjo, Akwa, Bonamoussadi, Makepe…)  le reste, sont les bidonvilles. Nous  connaissons un déficit de terrains dans la ville de Douala et cela pousse les gens à construire en désordre. Ces derniers construisent dans les bas fonds, dans les zones marécageuses et remplissent des drains pour construire déçu. Et cela entraine les conséquences que vous connaissez», déclare le délégué régional de l’Habitat et du Développement urbain.  Plusieurs autres participants ayant répondu présents, ont émis le vœu de voir cette initiative se multiplier puisque qu’elle permet de toucher le réel problème de la population de la ville de Douala. «Les besoins en habitat est énorme à Douala c’est pourquoi nous sommes rapprochés de la délégation de l’Habitat pour marquer d’une pierre blanche cette journée. Surtout que chez nous, c’est la construction de l’environnement  dans l’emble qui nous  intéresse», affirme Soppo Ngalle Dg de South West international construction.

Célébrée sous le thème  «Donnons la voix aux bidonvilles», cette journée se poursuit à Douala  par une cérémonie officielle à la salle des banquets de la région et une  journée porte ouverte  avec exposition à la délégation.

 

Hervé Villard Njiélé

marche, journée mondiale de l'habitat ,Douala,
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Fête de la tabaski: Les musulmans solidaires pour la paix au Cameroun

6 Octobre 2014, 17:20pm

Publié par Hervé Villard

célébration de la fête à Bonanjo
célébration de la fête à Bonanjo

Ils ont demandé à Allah de protéger le Cameroun contre Boko Haram et le virus d’Ebola lors de la célébration de la Tabaski, ce samedi 4 octobre 2014 à Douala.

«Que le seigneur apporte la victoire  à nos forces de défense sur les ennemies Boko Haram. Que vive la paix dans nos cœurs dans nos, familles, dans nos villes et dans notre pays».

 

C’est par ces phrases que  Cheick Mohaman Awar, 3ème adjoint  à l’Imam de la mosquée centrale de Douala a  achevé le sermon de circonstance prononcé lors la célébration de la fête de la Tabaski à la poste centrale de Bonanjo ce samedi 4 octobre 2014.

A l’occasion  de cette grande fête musulmane, celui-ci a demandé à Allah de veiller sur l’armée camerounaise qui assure la sécurité dans la  région du septentrion depuis plusieurs mois déjà.  De lui donner la force, la clairvoyance et surtout les moyens de lutter efficacement contre  cette  bande armée qui sème la terreur dans cette partie du pays.

Tout en reconnaissant l’effort et surtout les résultats qui sont déjà engrangés dans cette lutte, Cheick Mohaman Awar, a demandé à la communauté musulmane du Cameroun, d’être solidaire au gouvernement camerounais et de le soutenir dans ce combat. «Il faut remercier le seigneur pour la réponse prise par notre gouvernement pour lutter contre Boko Haram. L’Islam veut la paix et l’union  prône l’amour », a déclaré le guide musulman.

Au sujet de la menace de la maladie à la fièvre Ebola qui plane sur le Cameroun, le célébrant du jour a recommandé la prudence aux fidèles musulmans. Il a invité ces derniers à suivre les recommandations du gouvernement camerounais qui a mis sur pied un dispositif stratégique pour éviter la maladie et la contenir de manière aisée si, cela finissait par y entrer. «Une épidémie menace l’Afrique on ne saurait rester indifférent. Il faut prendre une décision. L’islam enseigne que l’on souhaite à son semblable ce que l’on peut souhaiter à soi même. Nous souhaitons  la santé à tous les malades du virus d’Ebola», a affirmé ce dernier.

 

L’unicité de l’Islam

 

En plus de prier pour la paix au Cameroun, Cheick Mohaman Awar a aussi dénoncé l’hypocrisie religieuses et davantage la division qu’il y a au sein de  la famille musulmane.  Il a  par la suite appelé à l’union tout en déclarant aux milliers de fidèles musulmans réunis ici que, l’Islam ne prône que la paix et jamais la guerre ni la rébellion. Et que la mission principale de l’islam comme le disait le prophète Mohammed est de «ramener la paix au monde et surtout de la partagé avec les autres». «Allah a dit réunissez-vous et prônez le pardon. D’où vient-il que nous soyons divisés ? Il faut rentrer sous le fondement de  la religion. Il faut rentrer rechercher les connaissances», a ajouté Cheick Mohaman Awar tout furieux.

 

Après cette série d’interpellation au cours de laquelle il a exalté tout le monde à garder la foi, il a immolé le mouton tout en rappelant que «c’est un acte  qui permet d’exprimer son amour  et sa fidélité à Dieu».  La cérémonie  s’est achevée par le souhait de vœux de nouvel an au gouverneur de région du Littoral, Joseph Beti Asomo. Parmi les convives de marque présents, on pouvait citer Ahmadou Valmouké Dg de la Crtv, Fritz Ntone Ntone, le sénateur Dooh Collins (…)

 

Hervé Villard Njiélé.

Célébration de la fête des moutons. Douala, poste centrale de Bonanjo
Célébration de la fête des moutons. Douala, poste centrale de Bonanjo
Célébration de la fête des moutons. Douala, poste centrale de Bonanjo
Célébration de la fête des moutons. Douala, poste centrale de Bonanjo

Célébration de la fête des moutons. Douala, poste centrale de Bonanjo

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Hôpital de Logbaba : Une panne d’électricité paralyse la morgue

1 Octobre 2014, 10:59am

Publié par Hervé Villard

Dr charles Soffeu, Dirceteur de l'hôpital de Logbaba
Dr charles Soffeu, Dirceteur de l'hôpital de Logbaba

D’après Dr Soffeu directeur de cet hôpital, le problème d’alimentation en énergie électrique est à l’origine des désagréments observés dans cette institution sanitaire le week-end dernier.

L’hôpital du district de Logbaba a failli voler en éclat  le vendredi 26 septembre 2014 dernier, lors de la cérémonie funèbre de retrait des corps de la morgue.  Constatant que le corps de leur proche n’avait pas suffisamment été conservé. Qu’il était dans en train de se décomposer, les familles des victimes ont piqué une crise de colère créant ainsi un mouvement d’humeur dans cette institution sanitaire. C’est avec beaucoup de courage et surtout beaucoup de retenus que ceux-ci ont quitté cet établissement hospitalier non sans manifester leur colère.  «Quand on déposait le corps  de ma sœur dans cette orgue, il n’avait pas de problème. C’est sa mauvaise conservation qui a causée cette décomposition. Nous  sommes sentis obligés de voyager le même jour, après la levée de corps», explique Ngogoue Claire jointe au téléphone depuis son village natal.

 

 D’après celle qui se plaint du fait que certaines amies de sa sœur n’ont pas eu l’occasion de lui rendre hommage à cause de cette situation là, la poitrine, les bras et les cuisses sont les différentes parties qui ont commencé à se décomposer. Elles ont d’ailleurs été bandées à l’aide des morceaux de draps avant le transport au village.

 

Selon cette jeune camerounaise toujours  courroucée quelques jours après l’inhumation de sa sœur, tous les corps sortis de la morgue de Logbaba ce jour là étaient décomposés».  Une situation qui a courroucé  les  différents  membres des familles mobilisés pour la levée du corps.

 

 Les explications du personnel en service dans cette morgue n’ont pas atténué la colère des familles des décédés choquées par ce qui s’est passé. Cette situation a d’ailleurs créé un bouchon dans cet hôpital et  par conséquent, le non respect du programme de retrait des corps préalablement établi.

 «Il y a eu trop de retard. Il a fallu attendre 11 heures pour voir le 1er corps sortir de la morgue», déclare Clarisse Kengne tout en précisant  que tous les corps étaient  soigneusement arrangés avant leur  sortie de la morgue.

 

Problème d’électricité

Au sujet des causes de se désagrément, Dr Charles Soffeu, directeur de l’hôpital de district de Logbaba parle d’une litanie de problèmes. Parmi ces derniers,  il évoque  le dépôt tardif des corps à la morgue par les proches des défunts, le manque de chambre froide et  le sempiternel problème de coupures intempestives l’électricité au sein  de cette institution hospitalière.

 

 D’après celui qui regrette amèrement ce qui s’est passé  dans son hôpital, la morgue de Logbaba dispose  des caisses frigorifiques en  lieu et place d’une chambre froide. Ce qui n’est pas pour arranger les choses.

 

En vue de remédier à ce problème, Dr Charles Soffeu déclare que son hôpital est en chantier depuis un mois. «Nous refaisons le circuit de l’électricité. Un partenaire dont je préfère taire le nom nous a promis un groupe électrogène de dix millions de franc CFA », fait-il savoir.

 

Hervé Villard Njiélé

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Médias : Equinoxe Radio vole au secours de la Crtv.

29 Septembre 2014, 19:20pm

Publié par Hervé Villard

Equinoxe au secours de la Crtv
Equinoxe au secours de la Crtv

La radio de Severin Tchounkeu reprend en relaie du poste nationale de la Crtv les éditions de journaux du 13h et du 17h depuis ce lundi 29 septembre 2014

C’est une décision du Président directeur général du groupe La Nouvelle Expression et Equinoxe, Severin Tchounkeu. Conformément  à l’appel lancé par le ministre de la Communication Issa Tchiroma, en visite à Douala le week-end dernier, suite à l’effondrement du pylône de la Crtv qui diffusait en relaie le signal de la chaine nationale dans la région du Littoral et du Sud Ouest, le patron de Equinoxe radio a décidé de prendre en relaie le signale de la radio nationale durant les éditions de journaux de 13h et de 17h. Une chose qui est effective depuis ce lundi 29 septembre 2014. Les auditeurs fidèles de la radio basée à Mobil Bonakouamouang ont d’ailleurs été surpris en écoutant le journal de 13h du poste nationale sur cette chaine de radio  en lieu et  place de la série de musiques douces  qui leur est habituellement servie à cette heure là. Certains d’entre eux se sont d’ailleurs fâchés. Parce que ne comprenant pas ce qui se passe. «Comment Equinoxe radio peut voler au secours de la Crtv qui l’a empêchée de reprendre son signale pendant la diffusion des  matches des Lions Indomptables  durant la coupe du monde 2014 qui s’est jouée au Brésil ? » S’est interrogé l’un d’entre eux. Avant de poursuivre ; « Si vous avez déjà retourné votre veste, il faut le dire au peuple »

 

D’après Severin Tchounkeu Pdg du  groupe de presse La Nouvelle Expression et Equinoxe qui précise dans une déclaration que «les éditions de journaux de 13h et de 17h du poste nationale seront repris en relaie  du poste national», les techniciens ont reçu des instructions fermes et travaillent d’arrache pied à cet effet. «Nous intervenons là suite à la réaction du ministre de la Communication nous appelant à la solidarité  avec nos confrères de la Crtv suite à un incident grave survenu la semaine dernière. Vous savez, aucune entreprise ne peut se réjouir des malheurs d’un confrère. C’est un coup dur que vient de subir la Crtv d’autant plus que, un pylône comme celui là, nécessite l’engagement des  fonds que l’entreprise n’avait pas budgétisés. Nous attendons la formalisation de cette demande  par le Directeur général de la Crtv puisque, la Crtv est une entreprise», a-t-il déclaré.

 

Pour le Pdg du groupe de presse La Nouvelle Expression et Equinoxe qui reconnait que cette action n’est pas sans sacrifice, C’est la mission d’information publique dans laquelle il s’est investi qui a dicté sa conduite. «Vu notre mission de service publique, Radio Equinoxe  diffusera à compter de ce jour les principaux journaux de 13h et de 17h que nous prendront en relaie du poste national pour que les populations des régions du Littoral, du Sud Ouest qui ne peuvent plus capter  ces bulletins d’informations l’aient au moins en relaie», affirme Severin Tchounkeu.

 

Programmes sacrifiés

 

Parmi les programmes sacrifiés par «la radio du peuple» pour rediffuser les éditions de journaux du poste national, on dénombre les flashes de 13h et de 17h, la lecture des communiqués  faite à 13h10 min, la tranche de musique de la mis journée et une partie de l’émission «Les grandes gueules» qui commenceront désormais après le journal de 17h de la Crtv. Bref c’est un ensemble de programmes de radio Equinoxe qui est sacrifié au profit de cette action. «On ne peut pas sacrifier une partie du Cameroun. Les journaux de la Crtv surtout celui de 17h sont les plus suivis. Il fallait bien que l’on manifeste aussi notre patriotisme. Désormais  les auditeurs d’Equinoxe Radio pourront suivre ces journaux sur le site internet www. Equinoxefm.com», précise Irène Kamjip employé dans cette radio.

 

 Pour Ephraïm Ymele, responsable technique, un matériel important a été déployé pour capter le signal de la Crtv en temps réel et de façon fidèle. «Le personnel est permanemment  en stand by pour empêcher la coupure du signal », ajoute-t-il. D’après ce dernier, cela pourra durer le temps de la réfection du pylône.  

 

Hervé Villard Njiélé

Médias : Equinoxe Radio vole au secours de la Crtv.

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Accident de la circulation: La liste des morts et des bléssés sur l’axe Douala –Bafoussam

22 Août 2014, 15:36pm

Publié par Hervé Villard

transport de quelques corps
transport de quelques corps

La collision entre un camion transportant des vivres frais et un bus de l’agence de Voyage Pacific à l’origine de ce drame qui s’est produit à Kombé, à quelques encablures du péage de Mbanga dans la nuit du 19 au 20 aout 2014.

Plusieurs persoannes passagers du Car qui transportait beaucoup d'enfants sont décédées et de nombreuses autres blessés. voici la liste des victimes

 

 

Liste des morts

1-Kamguep Jacqueline

2-Tchakounte Aimé épouse Tchuidjang

3- Kamegne Augustine Joëlle

4-Nana Honorine

5-Ange

7-Kamla Angèle

8-Tchounang Zacharie

Les  trois autres pas encore identifiés

 

Liste des Blessés

1-Wandji  Florence (25ans Douala)

2-Tchoudop Émilie  (65ans Douala)

3-Ndjamba  Henriette (66ans Douala)

4-Nono Kanouo  Mirabelle (26ans Douala)

5-Tchakounté Stéphane (2ans Douala)

6-Fipa Franck Dagobert (8ans Douala)

7-Djomo Ngongang  (8ans  Douala)

8-Dina Merveille (11ans Douala)

 9- Nankap Djoko Stève (6ans Douala)

10-Nomegni Julienne (50ans Douala)

11-kamdem  Flaubert (44ans Douala)

12-Bamo  Yves (38ans Douala)

13-Youassi  Thérèse (41ans  Douala)

14-wandj  Blanche (15ans  Douala)

15-Tchakounté  Anne (60ans Douala)

16-Djouanang Nguenang (22ans Douala)

Rassemblés par Hervé Villard Njiélé envoyé spécial à Mbanga

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Accident de la circulation: Onze morts sur l’axe Douala –Bafoussam

22 Août 2014, 15:25pm

Publié par Hervé Villard

accident de Kombé. Le choc était violent.
accident de Kombé. Le choc était violent.

La collision entre un camion transportant des vivres frais et un bus de l’agence de Voyage Pacific à l’origine de ce drame qui s’est produit à Kombé, à quelques encablures du péage de Mbanga dans la nuit du 19 au 20 aout 2014.

Onze morts et 16 blessés graves donc la plupart  dans un état critique. Voilà présenté de manière succincte le bilan de l’hécatombe qui s’est déroulée très tôt ce mercredi 20 aout 2014 sur la  route nationale N°5 et plus exactement au  lieu dit Kombé. Cet accident grave qui s’est produit à quelques mètres du péage de Mbanga met au prise un camion transportant des vivres frais et un car de transport  de l’agence  de voyage Pacific immatriculé OU667AL.
Selon des informations, le bus  qui a quitté la ville de Douala aux environs de minuit ce mardi dans la nuit  se rendait à l’Ouest Cameroun (Bafoussam) quand au niveau de Kombé, l’irréparable s’est produit. Il est entré en collision avec  un camion qui venait au sens inverse.   Le choc était tellement violent et subite que sept personnes sont mortes sur le coup. Transportés à l’hôpital du district de Mbanga, l’un des blessés est décédé pendant qu’on lui administrait les premiers soins et  deux autres  à l’hôpital du Mont  Coupé de Njombé.
D’après les riverains témoins de ce drame qui alourdit le nombre de décès suite aux accidents de la circulation au Cameroun, les deux véhicules roulaient  à vive allure. C’est pourquoi ils n’ont pas eu le temps d’éviter le choc qui était frontal.  Le chauffeur du bus est décédé sur le champ. C’est avec l’aide des sapeurs pompiers alertés, des haches et des machettes que le corps de ce dernier a été extrait des décombres du véhicule réduit en un tas de ferraille.   Alertés, les éléments du peloton motorisé de Nkonsamba conduit par le commandant  Raymon Gheadji Guimitam,  se sont immédiatement rendus sur les lieux de l’incident. Aidés par les riverains et des éléments de sapeurs pompiers, les blessés seront évacués dans les hôpitaux les plus proches grâce aux ambulances. Le corps des différentes victimes ont été acheminés  à la morgue de l’hôpital de Mbanga pour conservation et  identification. «Je dormais encore  quand j’ai entendu un grand bruit et des cris. C’est ainsi que j’ai alerté mes parents eux aussi déjà au parfum de  l’accident. Avec les voisins, on a commencé à porter secours aux blessés», raconte  Gaétan  un habitant de Kombé encore traumatisé par ce qu’il a vu très tôt hier matin. «C’était très affreux. Je n’ai pas encore vu autant de gens mourir tout d’un coup. Il y avait du sang partout», témoigne-t-il traumatisé.
D’après Bernard un autre habitant de kombé, c’est la prompte intervention des  riverains et des sapeurs pompiers mobilisés, qui a permis de limiter le nombre de décès suite à cet accident. «Les gens criaient partout sauvez-moi- sauvez-moi. Des enfants pleuraient et criaient. Ce sont les secours qui ont sauvé d’autres. Sans cette intervention rapide, tous les passagers devaient mourir», déclare-t-il. Les blessés ont été transportés grâce aux ambulances de l’hôpital de district de Mbanga et celui des sapeurs pompiers.
Bléssés graves.
A l’hôpital du district de Mbanga où la majorité des blessés ont été internés, seul trois d’entre eux y sont encore aux environs de 14h. Les autres ayant été transférés dans  d’autres hôpitaux par les membres de leur famille alertés. Ces blessés qui ne se souviennent même pas de ce qui s’est passé, se tordent encore tous de douleur. «Aie ça fait mal. Ma jambe est cassée tout mon pied est suturé » crie Thérèse  Youassi passager du bus, qui attend encore les membres de sa famille. Avec le fémur droit cassé et toute la jambe gauche bandée,  cette dernière peine à raconter le film de cet accident. «je somnolais  quand l’accident s’est produit. Quand je me suis réveillée à l’hôpital, j’ai juste constaté que je ne pouvais pas soulever mes jambes et j’avais  tout le corps qui faisait mal», pleure cette dernière.
Yves Bamou, un autre passager du bus déclare avoir tout perdu, argent,  portable et tous ses bagages. Abandonné à lui-même, il ne sait à quel saint se vouer. Il compte sur les personnes de bonnes volontés pour alerter les membres de sa famille dont il a perdu tout le contact.  Portant des bandages à la tête il déclare ressentir des douleurs partout.
Épaves
Sur les lieux de l’incident à Kombé, c’est une foule de curieux qui s’observe. Les plantains que transportait le camion sont répartis en désordre. L’épave des deux véhicules en dit long sur la violence du choc qui s’est produit. Le bus est presque coupé en deux. La cabine du camion est devenue un tas de ferraille. Les bagages des passagers  parmi lesquels les habits, les chaussures sont jetés en désordre. Le sang frais malgré la pluie qui s’abat sur la ville de Mbanga est encore perceptible. Quelques riverains fouillent dans les décombres à la recherche des objets importants. Les restes de plantains sont rassemblés par certains d’entre eux.
D’après les riverains, les autorités de la ville de Mbanga à savoir, le sous-préfet, le délégué départemental de la Santé Publique du Moungo et le procureur de la république sont descendus sur les lieux du sinistre. Une enquête a été ouverte.
Ce énième accident de la circulation qui rappelle l’hécatombe de Tiko, qui avait fait près de 19 morts,vient remettre sur la sellette, le sempiternel problème de sécurité routière. Il interpelle pareillement les usagers de la route et davantage les chauffeurs à plus de prudence surtout à ce moment de rentrée scolaire. Période au cours de laquelle, le trafic et la mobilité des personnes sont  denses.
 
Hervé Villard Njiélé, envoyé spécial à Mbanga
 

 

 

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Circulation routière: L'Axe Douala-Bamenda se transforme en mourroir

22 Août 2014, 14:16pm

Publié par Hervé Villard

accident de circulation à Kombé,bilan effroyable 11morts
accident de circulation à Kombé,bilan effroyable 11morts

Les gigantesques nids de poules et crevasses qui jonchent cette voie nationale N°5 sont à l’origine de la plupart des accidents meurtriers de la route qui surviennent ici.

L’accident de la circulation survenu sur la national n°5 dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 aout 2014 plus précisément à Kombé, une localité située à quelques encablures de la ville de Mbanga, a contribué à remettre au gout du jour le problème de délabrement avancée de cette voie nationale qui contient pourtant le péage de Mbanga, qui bat en termes de recettes, tous les péages de la république du Cameroun. D’après des témoignages concordants  des  riverains de Kombé témoins de ce drame qui a laissé sur le carreau 11 personnes et fait de nombreux blessés et ceux des chauffeurs des agences de voyage empruntant cette voie, les quatre grandes crevasses se trouvant  sur le lieu de cet accident, sont les principales causes de l’hécatombe qui s’y est produit.

«Le conducteur du camion transportant des vivres frais a été surpris par les trous qu’ils y’avaient sur la chaussée. C’est en cherchant à les esquiver qu’il a perdu le contrôle de son véhicule et a heurté de plein fouet le bus de l’agence de Voyage Pacific qui venait en sens inverse», explique Etienne Dongmo, chauffeur à Trésor Voyage, une agence de voyage qui dessert Douala, Bamenda, Bafoussam Dschang, Mbouda depuis plus de 15ans.

D’après ce conducteur qui déclare maitriser aux moindre détails prêts, tous  les obstacles qu’il y a sur la route Nationale N° 5, il y‘en a plusieurs.  Parmi les plus dangereux, figurent, le mauvais état de la route. «Les trous qu’il y a sur la route sont nombreux. C’est difficile de les compter. On ne peut pas rouler sur un 1km sans rencontrer une crevasse. Ces trous sont tellement profond qu’ils  causent des accidents sur la route » explique-t-ilAu sujet de ces crevasses qui précipitent les véhicules en brousse, il fait savoir que ces dernières contribuent pareillement à endommager  les véhicules qui passent par là. «Vous ne pouvez pas passer un jour sans trouver une voiture garée le bord de la route parce qu’endommagée. Ces routes cassent  les jantes brisent, les lames avant des voitures. Elles sont de véritables poisons pour  les amortisseurs des voitures qui passent par là. Je ne suis jamais tombé  dans ces trous parce que je les connais par cœur.  Mais, mes collègues le font chaque fois», déclare Etienne Dongmo, tout en faisant  savoir que Trésor Voyage qui l’emploi, a perdu ces deux dernières années trois véhicules. A savoir deux gros porteurs  et un bus de 30 places.

L’étroitesse de la chaussée et son encombrement font parties des  autres obstacles non moins négligeables qu’il y a sur cette voie. D’après les conducteurs qui parlent d’une seule voix, la route nationale N°5 est vraiment exigüe. Malgré les nombreux efforts qu’ils font pour réduire le rythme d’accident en étant prudent. Ils n’y parviennent pas toujours. Ils militent tous pour son élargissement. «Chaque fois qu’on croise un camion sur la route, on est obligé d’occuper même le trottoir pour le laisser passer. Ce qui n’est pas évident », déclarent-t-ils en chœur. Ces conducteurs dénoncent aussi, l’encombrement de la voie par  des herbes et des arbres qui poussent au bord de la route. Cela réduit leur visibilité. «Il faut que l’on défriche les bordures de la route  pour permettre aux conducteurs de bien voir. On roule presqu’à tâtons sans toutefois voir ce qu’il y a devant nous. Il y a quelques jours un arbre tombé sur la route a créé un accident de la circulation», déclare Abanda Manass, chauffeur à Général Express, une autre agence de  voyage faisant la route de l’Ouest Cameroun.

L’absence de la matérialisation de la route à plusieurs endroits, l’absence des plaques de signalisation,  les dos d’âne très élevés viennent noircir d’avantage  le tableau déjà noir de cette voie qui dessert quatre régions du Cameroun. A savoir ; l’Ouest, le Nord- Ouest, l’Adamaoua, le Sud Ouest.

Pour limiter les accidents de la circulation sur cette route, les conducteurs proposent que l’ont fasse une réfection totale de la voie. Que l’on panse tous les trous qu’il y a sur la route, que l’on la matérialise et que l’on défriche toutes les herbes qui l’encombrent.

 

Hervé Villard Njiélé

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Eglise catholique:Quatre prêtres suspendus à Bertoua

20 Août 2014, 22:11pm

Publié par Hervé Villard

Accusés de pédophilie, de pratiques occultes, de prostitution et d’exorcisme, ils ont été suspendus par le pape François

La nouvelle est sur toutes les lèvres et fait déjà les choux gras de la presse camerounaise. Quatre prêtes  catholiques en service dans le diocèse de Bertoua, dans la région de l’Est Cameroun viennent d’être sévèrement sanctionnées par le Vatican.   Accusés de non respect du droit canon, d’actes de pédophilie, de pratiques occultes , de prostitution et d’exorcisme, ils ont durement été sanctionnés par le Saint Siège qui n’a pas toléré leurs comportement subversifs et indignes de serviteurs de Dieu qu’ils sont. Si les Abbés Louis Marie  Mbarga et  le polonais  André de Krynsky,  particulièrement accusés de non respect du droit canonique  ont été suspendus par cette décision du Vatican rendue publique le 30 juillet 2014 dernier, les Abbés Jean Marie Awonou et le Nigérian Hilary Ocbotcho ont été demis de leur fonction de prêtre. Accusés de pratiques occultes, de pédophilie, d’acte de prostitution et surtout de pratique d’exorcisme, ces derniers ont été réduits à l’état de fidèle simple et ne porteront plus jamais de soutanes, du moins plus dans le diocèse de Bertoua ni dans l’Eglise catholique romaine en générale. Si cette nouvelle qui attriste beaucoup de fidèles catholiques de la ville de Bertoua n’est commentée par aucun responsable de l’Eglise catholique, même pas par monseigneur Joseph Atanga évêque du diocèse de Bertoua que la presse peine à avoir jusqu’à lors, elle est saluée par le commun des mortels qui, encouragent cette initiative. Car, pour eux, il faut assainir le milieu, ou encore «séparer la  bonne graine de l’ivraie» comme le recommande la Bible elle-même. «Les gens pensent toujours que c’est ceux qui font du mal qui ne vont pas à l’Eglise. Voilà qu’au sein de ceux qui sont censés encadrer le peuple de Dieu, au sein de ceux qui sont censés montrer l’exemple, que cela se passe. Il faut en plus de cette radiation les sanctionner d’avantage », commente, Hilaire Tientcheu au courant de  cette nouvelle. «Voilà ceux à qui nous confions nos vies », s’exclame-t-il déçu.
Guerre d’intérêt ?
La décision de suspendre quatre prêtres du diocèse de Bertoua et de radier certains d’entre eux, que vient de confirmer le Vatican, tombe au moment où, ces derniers ne sont plus en fonction depuis près d’un an. Il était sur le coup d’une suspension à eux adressées par monseigneur Joseph Atanga, évêque de ce diocèse.  La décision du pape François est venue confirmer celle déjà prise par le patron de ce diocèse.  
Cette sanction selon des informations, frise plutôt un règlement de compte. D’après des sources introduites, monseigneur Joseph Atanga que votre reporter n’a malheureusement pas pu joindre malgré ses nombreux efforts, n’aurait pas toléré l’attitude du prêtre polonais André de Krynsky, fondateur de l’Institut universitaire de Bertoua aujourd’hui devenu l’Université catholique de Bertoua.
En effet, selon des informations depuis la nomination de  monseigneur Joseph Atanga à la tête du diocèse de Bertoua, l’Institut universitaire de Bertoua était déjà créé. Dès son installation, il a  destitué celui qui était le recteur, (le polonais  André de Krynsky). Puis, il a changé le nom de cette institution dont il est le recteur aujourd’hui. Une chose qui n’a pas arrangé le fondateur et bon nombre de prêtres. La décision de punir ces prêtres serait selon des sources d’informations une manière de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui l’empêcheraient de gérer à sa guise son diocèse. Car, selon la même source, les prêtres sanctionnés ne sont pas les seuls à commettre les actions sanctionnées par le Saint siège. Plusieurs d’entre eux encore en service excellent dans les mêmes pratiques. Les fidèles du diocèse de Bertoua disent attendre d’ailleurs d’autres sanctions, si celles-prononcées sont objectives.
Avec ces sanctions prononcées, monseigneur Joseph Atanga vient d’attirer sur lui plusieurs foudres des mécontents qui, annoncent déjà son départ dans quelques mois.
 
Hervé Villard Njiélé

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Pratique du journalisme : L’avenir de la profession menacé en Afrique Centrale

19 Août 2014, 17:10pm

Publié par Hervé Villard

La migration de l’analogique au numérique telle que recommandée par l’Union international de télécommunications, les violations fragrantes de la liberté de la presse parmi les multiples menaces qui freinent l’épanouissement des médias et des journalistes dans la sous région.

 
C’est avec beaucoup de retenues  que les journalistes  membres de l’Union des  professionnels de la presse et communication d’Afrique Centrale (Usypac),  réunis à Douala ce mercredi 6 aout 2014, n’ont pas coulé de larmes. Après le  bilan de la pratique de cette profession dans les différents  pays de la sous région Afrique Centrale, tous les participants ont souri.  Ce sourire malheureusement ne traduisait pas la joie comme l’on pouvait s’y attendre. Mais plutôt  la déception. Et plus encore, la prise de conscience collective  de ce que l’avenir des médias  et celui du métier de journaliste sont sérieusement menacés.
Parmi les différents facteurs qui menacent l’avenir de la profession de journaliste en Afrique centrale,  les différents  participants venus des pays de la sous région tels que le Gabon, le Tchad, la République centrafricaine (Rca), le Congo Brazzaville, la République Démocratique du Congo (Rdc) et Cameroun ont dénoncé de manière unanime  le non respect et les nombreuses violations de la liberté de la presse.
Si au Cameroun d’après le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), cela se traduit par le non respect des lois qui encadrent la profession, l’incarcération, la suspension des journalistes et des medias par  des instances n’ayant pas qualité (le Conseil National de la communication), il faut dire qu’au Tchad, le pouvoir en place est plus rude  à l’égard de ces derniers.
 En plus des brimades récurrentes, des intimidations et même des persécutions, le journaliste tchadien vit pratiquement dans la crainte. Il est inquiété tous les jours et ne peut pas exercer librement son métier.  Beaucoup d’entre eux selon les confrères en provenance du pays d’Idris Deby, sont handicapés à cause des ses pratiques là. «Parfois, quand tu es en train de mener une enquête, tu es menacé par les agents des renseignements généraux. C’est tout ça qui fait que le journaliste tchadien ne peut pas exercer librement. Ils vivent dans la peur », déclarent-ils.
En République Centrafricaine (Rca) et en République Démocratique du Congo (Rdc), le chapitre de violation de la  liberté de  la presse  est noirci par les exécutions sommaires et l’assassinat des journalistes pendant l’exercice de leur fonction. «Trois journalistes ont perdu la vie  pendant la période de transition en Rca donc deux tués pendant l’exercice de leur fonction », souligne amèrement Jules Gautier Ngbapo, journaliste centrafricain, correspondant local de l’agence de presse internationale Apa.
 D’après  Stanis Nkundiye, président de l’Usypac  journaliste en exercice au Congo, un journaliste au moins  est assassiné au Congo chaque année depuis 2005 et les auteurs ne sont pas  inquiétés. Pour celui qui fait savoir que la situation de conflit dans son pays  est l’une des causes de cet acte ignoble, 116 situations de  violations de la liberté de la presse ont été enregistré en 2013 au Congo. «Il est toujours difficile d’exercer le métier de journaliste au Congo. En 2013, nous avons enregistré 16 journalistes incarcérés, 21 interpellés, 18 torturés agressés et maltraités, 21 menacés,  20 pressions administratives, économiques ou judiciaires recensées (…) », déclare-t-il courroucé.
Précarité
A coté du non respect de la liberté de la presse essentielle à la pratique du journalisme, la situation de précarité dans laquelle se trouvent les journalistes de la sous région est un autre facteur non négligeable.  Les journalistes et davantage ceux exerçant dans la presse privée sont clochardisés. «Ils ne sont pas affiliés à la Cnps, ne bénéficient d’aucune indemnisation. Ils sont obligés  d’avoir un métier connexe pour joindre les deux bouts. Nombreux d’entre eux menacent d’ailleurs de quitter la profession », déclare Noé Ndjebet Massoussi, membre du Snjc.
Cette situation qui profite aux  patrons de presse, est encouragée par l’Etat qui ne joue pas son rôle de régulateur. Pis encore celui-ci enfonce d’avantage le clou en réduisant l’aide public à la presse apprend-on. (100 millions au Tchad, 275 millions au Cameroun,  500 millions au Gabon). Cette situation de précarité,   encourage la corruption dans la profession et amène  les journalistes à ne plus être objectif.
Elle est à l’origine d’autres dérives telles la manipulation, le  journalisme à gage et plein d’autres encore.  Avec cette situation, conclu les membres de l’Usypac, le journaliste ne peut pas bien informer et ne peut être un acteur de développement de sa société.
Migration vers le numérique
Cette précarité ambiante dans la presse dans la sous région, va pareillement faciliter sa disparition. Car, pour passer de l’analogie au numérique comme le recommande l’Union internationale des télécommunications en juin 2015 prochain, il faut beaucoup de moyens aux médias et aux patrons de presse. Moyens que ces  derniers n’ont pas. D’après  les membres de cette association,  les chaines de radio et de télévision de la sous région Afrique Centrale ne sont pas à même de réunir les moyens qu’il faut pour  importer les matériels adéquats. Ils sont aussi incapables de payer la formation de leur personnel. C’est pourquoi,  ils sont appelés à disparaitre si rien n’est fait. Et, cela aura comme conséquence  la disparition la mise en chômage des journalistes une chose que l’on cherche ç éviter. «La migration de l’analogique au numérique est fixé en juin 2015. Jusqu’à présent les médias de la sous région n’ont pas des moyens pour le faire. Nous sommes fatigués d’attirer l’attention du gouvernement sur ce sujet. Si cela n’est pas fait ces médias disparaitront. Et les journalistes avec. Ne pourrons exister que ceux qui sont sur les satellites et Dieu seul sait combien de télé ou de radio sont à même de payer ces  frais là. Nous exhortons encore nos gouvernement à réagir », déclare Stanis Nkundiye, le président de l’Union des  professionnels de la presse et communication d’Afrique Centrale(Usypac). Ce séminaire qui entend produire des ébauches de solutions pour d’autres problèmes qui minent le milieu de la presse se poursuit ce jour.
 
Hervé Villard Njiélé
 
Les membres de l'Usypac très solidaire et engagées pour sauver le metier

Les membres de l'Usypac très solidaire et engagées pour sauver le metier

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